Pourquoi Fatima (sa) pleurait-elle ?

Hawzah/Les pleurs de Fatima (sa) rappelaient aux gens des événements auxquels ils étaient devenus indifférents. Parmi les raisons de ses pleurs, il y avait le manque de respect et l'ignorance des enseignements du Prophète (psl) concernant la succession d'Ali (as), l'attaque et l'humiliation de la maison de la révélation, l'oubli de l'événement de Ghadir, et enfin, Fatima (sa), à travers ces pleurs, tentait en quelque sorte de prouver la légitimité et la victimisation d'Ali (as).

Le sermon de Fadak :

Sachez que je suis Fatima! (partie 17)

Hawzah/ Ô [mon] père…! Tu étais la pleine lune et la lumière éclatante et brillante de notre existence! Et il t’arrivait des « Lettres » de la part de Dieu!

Le sermon de Fadak :

Sachez que je suis Fatima! (partie 16)

Hawzah/Dieu Glorieux et Exalté, en ce qui concerne la distribution et la division des parts de l’héritage a tout expliqué clairement et précisément; Il a aussi annoncé et désigné minutieusement la mesure et la part justes et exactes de l’héritage pour chaque héritier; et les bénéfices et la part qui appartiendraient aux enfants mâles et femelles; Il a longuement parlé et spécifié tout ceci d’une manière explicite et lucide.

Le sermon de Fadak :

Sachez que je suis Fatima! (partie 15)

Hawzah/Vous êtes la famille du Messager de Dieu, les purs, les élus choisis. Vous êtes nos guides vers le bien et nos chemins vers le paradis.

Le sermon de Fadak :

Sachez que je suis Fatima! (partie 14)

Hawzah/Mais que puis-je faire… Ces propos sont la conséquence d’une tristesse intérieure qui surgit de la profondeur de mon âme en désarroi; c’est l’effervescence d’une rage [désespérée] et d’une colère [profonde]… Une patience qui arrive à bout… C’est l’effervescence d’une lamentation brûlante et d’une plainte désespérée, à seule fin de vider la poitrine, de tout chagrin…! J’ai déclaré tout ceci, pour que tous les arguments vous aient été énoncés et clarifiés, [et que rien ne demeure en suspens dans l’air et qu’aucune excuse ne vous reste].

Le sermon de Fadak :

Sachez que je suis Fatima! (partie 13)

Hawzah/Ô vous, la progéniture de [la tribu de Bani] Ghay’lah…! Est-ce juste qu’on me prive injustement de mon héritage paternel…? Est-ce vraiment possible que je sois devant vos yeux et que vous entendiez mes propos, et que vous soyez pourvus d’un rassemblement [nombreux] et d’une société [à part], et que vous entendiez tous mon appel d’aide [mon invitation], et que vous soyez tous, parfaitement au courant des faits et de ma situation?!

Pourquoi Fatima al-Zahra (sa) a-t-elle invoqué le verset 144 de la sourate Al Imran dans son sermon?

Hawzah/Le message dans ce verset est que l’Islam ne devrait pas être utilisé pour son intérêt personnel et pour se faire valoir. Les objectifs de l’Islam sont beaucoup plus élevés. Mettre en avant des personnalités sans tenir compte des véritables règles est un signe de déviance du véritable message de l’Islam.

Le sermon de Fadak :

Sachez que je suis Fatima! (partie 12)

Hawzah/Ô vous, les gardiens qui protègent l’Islam! Pour quelle raison montrez-vous cette indifférence et cette négligence envers la réclamation du droit qui est mien…? Quelle est cette nonchalance et apathie de votre part, devant l’injustice et l’oppression qu’on est en train de commettre envers moi?!

Le sermon de Fadak :

Sachez que je suis Fatima! (partie 11)

Hawzah/Et quel Bon Juge et quel Suprême Arbitre sera Dieu Omnipotent! Et quel bon procureur et quel bon garant sera Mohammad (PSL)…! Et quel beau Lieu de rendez-vous, ce Jour-là!

Le sermon de Fadak :

Sachez que je suis Fatima! (partie 10)

Hawzah/ô, Musulmans…! Est-ce donc juste que mon héritage me soit prise par force [et qu’on me prive de cet héritage] ?!

L’histoire de Fadak

Hawzah/Selon les règles de l’Islam, les terres conquises par la force ou la guerre deviennent propriétés des Musulmans et sont dirigées administrativement par les Musulmans. Mais, les terres qui sont cédées aux Musulmans sans opposer aucune résistance, comme c’est le cas de Fadak, appartiennent au Saint Prophète (PSL), puis à l’Imam (as) de l’époque. Ils ont le droit de distribuer ces terres comme ils l’entendent.