L'agence de presse de "Hawzah" (Bruxelles, Belgique) – Un juge des référés du tribunal néerlandophone de première instance de Bruxelles a pris le contre-pied d'un arrêt rendu cet été par la cour d'appel, qui avait rejeté la requête de deux mères de trois enfants chacune.
Ce juge a estimé qu'au nom des intérêts des enfants, l’État belge devait prendre «toutes les mesures nécessaires et possibles» pour les faire revenir, selon une copie de la décision transmise à la presse.
Il a donné à l’État 40 jours pour s'exécuter, sous peine d'une astreinte de 5000 par jour et par enfant, et proposé une série de mesures concrètes pour aboutir.
Ainsi, l’État belge est invité, pour prendre contact avec les autorités du camp, à recourir, si besoin est, «au personnel diplomatique et/ou consulaire d'un autre État de l'UE». Il doit délivrer les papiers d'identité nécessaires, y compris aux deux mères, qui doivent pouvoir envisager le voyage avec les enfants dans un cadre «sécurisé», sans être forcées de fuir, est-il souligné.