lundi 29 décembre 2025 - 14:10
les États‑Unis et Israël responsables des troubles au Liban

Hawzah /Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Son Éminence le cheikh Naïm Qassem, a souligné que le pays traverse une période de grande instabilité, dont les causes profondes résident, selon lui, dans l’ingérence des États-Unis et les agissements de l’entité sioniste, accusés de nourrir la corruption, de diviser la société libanaise et d’exercer une emprise sur les institutions de l’État.

(A.P.Hawzah) -Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie funèbre du commandant jihadiste fondateur, hajj Mohammad Yaghi Abou Salim, cheikh Qassem a souligné que « le Hezbollah s’est distingué par la probité dans l’action parlementaire et gouvernementale, ainsi que dans ses relations avec le pouvoir et dans le service rendu aux citoyens », insistant sur le fait que « le parcours du parti et son rôle sont lumineux tant dans l’action que dans la politique, la construction de l’État, la résistance, et la libération ».

Cheikh Qassem a indiqué que « le Liban se trouve à un tournant historique : soit une tutelle totale est accordée aux États-Unis et à l’entité sioniste, soit le pays se redresse afin de recouvrer sa souveraineté, sa terre et sa patrie ».

Il a mis en garde contre le projet de désarmement, estimant « qu’il s’agit d’un projet américano-israélien, même s’il est désigné sous l’appellation d’exclusivité des armes, et que son objectif est de mettre fin à la capacité militaire du Liban et d’affaiblir la capacité financière et sociale d’une composante significative des Libanais ».

Il a ajouté que « ce projet vise à éliminer la résistance, à annexer une partie du Liban et à transformer le reste du pays en un instrument administré par les États-Unis et l’entité sioniste ».

Il a affirmé que « la résistance s’est engagée envers le Liban à respecter le contenu de l’accord de cessez-le-feu, tandis qu’« Israël » poursuit les assassinats et les incursions sécuritaires sur le territoire libanais en recourant à des nationalités diverses ».

Cheikh Qassem s’est interrogé sur « la réalité de la souveraineté de l’État à la lumière de l’enlèvement du capitaine retraité Ahmad Chokr depuis le cœur du territoire libanais, considérant que la tentative d’imposer à l’armée libanaise l’exécution du désarmement au sud du fleuve Litani visait à créer un scénario sombre de discorde et d’affrontements, afin de présenter l’armée comme une institution affaiblie ».

Il a précisé que « le déploiement réalisé par l’armée libanaise dans le sud du Liban était requis à condition que l’ennemi israélien respecte l’arrêt de l’agression, procède à la libération des prisonniers et engage la reconstruction ».

Il a affirmé que « le Liban n’est désormais plus tenu de prendre quelque mesure que ce soit avant qu’« Israël » n’ait pleinement honoré l’ensemble de ses engagements, et que l’octroi de concessions supplémentaires à l’ennemi constitue un comportement irresponsable et dangereux portant atteinte aux intérêts nationaux majeurs ».

Cheikh Qassem a réaffirmé que « l’État libanais n’est pas responsable de jouer le rôle de policier au profit de l’ennemi israélien », appelant « à la cessation de l’agression par voie aérienne, terrestre et maritime, ainsi qu’au retrait complet, à la libération des prisonniers et à la reconstruction prioritaire du Sud ».

Il a souligné qu’« Israël » peut menacer de guerre sans pour autant atteindre ses objectifs », affirmant que « la résistance défendra le Liban, résistera et atteindra ses objectifs, fût-ce après un certain temps », ajoutant : « Lancez vos chevaux à toute allure ; pour notre part, nous ne reculerons pas, nous ne nous rendrons pas et nous défendrons notre terre. »

Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a affirmé que « le parti a réussi à héberger et à restaurer 400 000 logements », précisant que « toutes les tentatives visant à créer une rupture entre la résistance et son peuple ont échoué ».

Il a indiqué que « la relation entre le Hezbollah et le Mouvement Amal est forte et solide », soulignant que « le parti et le mouvement demeureront unis, comme une seule main ».

Il a insisté sur le fait que « toute solution à la situation sécuritaire au Liban demeure conditionnée par l’exécution de l’accord par l’ennemi israélien, son retrait et la cessation de ses violations, avant d’aborder la discussion d’une stratégie de sécurité nationale au service de l’intérêt et de la puissance du Liban ».

S’adressant aux Libanais, cheikh Qassem a déclaré : « Le Liban ne survivra pas si son Sud disparaît, et vous êtes tous concernés par l’unité de la parole pour sauver la patrie », affirmant que « le Liban se trouve dans une seule et même embarcation, et que si les nageurs ne survivent pas à la tempête, il ne restera personne ni rien ».

Il a enfin insisté sur le fait que « le Hezbollah demeurera fort et un défenseur courageux, quelles que soient l’ampleur des difficultés et des sacrifices ».

Dans un autre passage de son allocution, cheikh Qassem a indiqué que hajj Abou Salim a assumé de nombreuses responsabilités dirigeantes et organisationnelles au sein du Hezbollah, et qu’il a également siégé à l’Assemblée parlementaire libanaise durant deux mandats. Il a affirmé que « le commandant fondateur, depuis 1982 et jusqu’à son décès, a occupé divers postes, exerçant une influence réelle, actif, combattant et faisant face à l’ensemble des défis ».

Il a ajouté que « la vie du commandant fondateur, hajj Abou Salim, son engagement et son œuvre fondatrice constituent une partie indissociable du parcours de la résistance jihadiste », soulignant « qu’il était un homme de foi, porteur d’une mission, courageux, doté d’un sens social élevé, ayant consacré sa vie à porter les préoccupations du peuple ».

Tags

Votre commentaire

You are replying to: .
captcha