mercredi 27 août 2025 - 16:51
« Unité sacrée » ; missions du gouvernement et des fonctionnaires, et devoirs du peuple

Hawzah/Dans une interview accordée à l'agence de presse Hawzah, l'hodjatoleslam Zabihollah Naeimiyan, directeur de l'Institut d'enseignement supérieur Imam Reza (AS), a expliqué les dimensions de la question de l'« unité sacrée » mise en avant par le Guide suprême de la Révolution islamique.

(A.P.Hawza) -Dans une interview accordée à l'agence de presse Hawzah, l'hodjatoleslam Zabihollah Naeimiyan, directeur de l'Institut d'enseignement supérieur Imam Reza (AS), a expliqué les dimensions de la question de l'« unité sacrée » mise en avant par le Guide suprême de la Révolution islamique. Il a souligné l’importance de l’unité à différents niveaux de la société et son rôle face aux menaces étrangères et aux colonialistes.

Naeimiyan a déclaré que l'unité de la société islamique constitue une solide barrière contre « l'assaut des ennemis de l'islam et des pays colonialistes occidentaux ». Il a ajouté : « Ce qui peut constituer une barrière solide contre eux, c'est l'alignement, l'harmonie, le consensus et l'unilatéralisme de notre peuple. » Ce point de vue souligne l'importance stratégique de la cohésion interne comme facteur de dissuasion dans la politique étrangère iranienne.

L'unité du monde islamique et le rôle des acteurs face aux approches étrangères

Le directeur de l'Institut d'enseignement supérieur Imam Reza (A.S.) a également souligné la nécessité de préserver l'unité du monde islamique, qui, selon lui, « se construit par la voie de l'unité entre les musulmans ». Ce point souligne les dimensions transnationales et idéologiques de la politique unificationniste iranienne, qui vise à la convergence du monde islamique au-delà des frontières nationales.

Il a ensuite souligné le rôle des agents du régime, en particulier des chefs des forces armées, dans le maintien de l'unité, le qualifiant de « nécessité constante et permanente ». Naimian a ouvertement critiqué les groupes et les courants qui « tentent de communiquer avec l’ennemi et de lui envoyer des messages positifs ».

En citant un verset de la sourate Al-Ma’idah (« Ô vous qui avez cru, ne prenez pas les Juifs et les Chrétiens pour alliés… »), il a qualifié ces approches de forme de « soumission » aux ennemis, affirmant que ces groupes placent les « intérêts partisans » avant les « intérêts nationaux et religieux » et empêchent la réalisation de « l’union sacrée ». Ces déclarations indiquent des démarcations idéologiques et politiques claires concernant l’interaction avec les puissances étrangères et les groupes régionaux.

La « guerre douce » et le renforcement du soutien aux forces armées dans le domaine de la défense

Naimian a décrit la situation actuelle comme étant « au milieu d’une guerre », mais pas seulement une guerre militaire, mais une « guerre douce » qui « se poursuit avec une grande importance ». Il a souligné que les attaques les plus importantes sont dirigées contre la société et que la formation de polarisations peut affaiblir la société. Il a averti que « la blessure de l’ennemi sioniste est réparable, mais la peur n’est pas réparable ». Cette analyse considère le conflit actuel comme allant au-delà de la confrontation militaire et met l’accent sur la bataille intellectuelle et psychologique dans l’arène internationale.

Enfin, il a abordé le devoir du peuple et des forces armées, déclarant que « les forces armées sont en première ligne » et que leur performance dans les domaines de la « défense et de l’offensive militaire » nécessite le « soutien, le moral et l’encouragement » du peuple. Naimian a souligné que « les commandants militaires, en s’appuyant sur le peuple, peuvent résister à l’ennemi », considérant le rôle du soutien populaire comme vital pour renforcer la capacité de défense et de dissuasion du pays. Cette approche met en lumière le lien étroit entre la sécurité nationale et la cohésion sociale.

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