lundi 15 décembre 2025 - 14:19
La crainte de l’Occident face à l’instauration de l’Islam pur / Gaza, miroir de la décadence de la civilisation occidentale

Hawzah/Lors de la cérémonie de présentation du livre « L’Islam de l’établissement » à Qom, l’Ayatollah Abbas Kaabi, vice‑président de la Société des professeurs du séminaire, a affirmé que la véritable source de l’hostilité de l’Occident et des États‑Unis envers l’Iran réside dans la peur de voir l’Islam pur s’instaurer dans la gouvernance. Selon lui, les crimes commis à Gaza révèlent l’effondrement moral de la civilisation occidentale et mettent en lumière la nécessité d’un renouveau islamique fondé sur la justice, la foi et la résistance.

(A.P.Hawzah)- L’Ayatollah Abbas Kaabi, vice-président de la Société des professeurs du séminaire de Qom, a déclaré lors de la cérémonie de présentation du livre « L’Islam de l’établissement », organisée au Centre d’études stratégiques du Séminaire et de la Révolution islamique de Qom, que la source principale de l’hostilité des États-Unis, du régime sioniste et de l’Occident résidait dans « leur peur de voir la religion instaurée et l’Islam s’accomplir dans la gouvernance et dans la société ».

Rendant hommage aux martyrs de la Révolution islamique, de la Défense sacrée, des combattants tombés pour la défense des sanctuaires, de la sécurité, de la santé, du service, de la résistance et de la puissance de la République islamique d’Iran, il a notamment cité les grands martyrs tels que Seyyed Hassan Nasrallah, Seyyed Hashim Safi‑al‑Din et d’autres commandants du front de la résistance, affirmant qu’ils étaient le fruit de l’instauration de l’Islam et la manifestation du djihad sur la voie de la souveraineté divine.

Il a exprimé sa reconnaissance envers l’auteur du livre « L’Islam de l’établissement » et toute l’équipe du Centre d’études stratégiques, en particulier l’Hodjatoleslam Mohseni, saluant le centre comme l’un des bienfaits de la Révolution islamique.

Se référant au verset : « Ce à quoi tu les invites pèse lourd aux polythéistes. » (Coran 9:31), l’Ayatollah Kaabi a affirmé : les ennemis de l’Islam ne redoutent pas un Iran nucléaire ou scientifiquement avancé en soi ; ce qui les effraie réellement, c’est l’instauration de l’Islam pur de Mohammad (P) et des enseignements des Ahl‑al‑Bayt (a.s.). L’Occident n’a aucun problème avec un Iran dépendant et humilié, mais il craint un Iran indépendant, inspirant et constructeur de civilisation.

Selon lui, après l’échec des projets tels que Daech et les mouvements takfiristes, les ennemis de la Révolution se sont tournés vers de nouvelles stratégies : la fabrication d’un “Islam libéral”, d’un “chiisme libéral” et d’un “Islam américain”, à travers la création d’universités, d’instituts intellectuels et de réseaux dans le monde musulman. L’objectif est de vider l’Islam de son contenu révolutionnaire et civilisateur.

Évoquant les crimes du régime sioniste à Gaza, il a déclaré :« Ce qui se passe aujourd’hui à Gaza est le produit de la science privée de la foi. Une civilisation qui sépare la science de la foi engendre des crimes pires que ceux des Mongols ou du nazisme. »Il a souligné que Gaza devait être étudiée comme la vitrine de la faillite morale et spirituelle de la civilisation occidentale.
L’Islam de l’établissement : un modèle intégrateur

L’Ayatollah Kaabi a décrit l’Islam de l’établissement comme un modèle qui unit la science et la foi, la rationalité et la spiritualité, la justice et le progrès, la puissance et la miséricorde divine. Selon les paroles du Guide suprême, a‑t‑il précisé, un Islam minimaliste ne suffit pas : il doit être implémenté dans tous les systèmes — culturels, sociaux, politiques, économiques et de gouvernance.

_ Le monothéisme et la servitude à Dieu : ils constituent l’axe fondamental, menant de la théorie à la reconnaissance effective de la souveraineté divine et au rejet de toute domination autre que celle de Dieu.

_ La justice sociale : selon le Coran, la justice n’est pas un simple contrat social, mais une réalité divine à plusieurs dimensions, qui ne peut se réaliser sans gouvernement religieux.

_ La gouvernance religieuse et l’application de la charia : elles sont la condition de la vie bonne.

_ L’ordonner le bien et interdire le mal : c’est le garant populaire de la mise en œuvre de la religion.

_ Le djihad et la résistance : éléments indissociables de l’instauration de la religion.


Il a reproché aux penseurs qui estiment que la justice peut être réalisée sans gouvernement religieux, en expliquant que selon le Coran, la justice est un concept fixe et divin, bien que ses manifestations puissent varier.

Les gouvernements laïques, a‑t‑il poursuivi, ne peuvent instaurer qu’une justice relative et matérielle, tandis que la justice intégrale, à la fois terrestre et spirituelle, n’est possible qu’à travers l’établissement de la religion.

Parmi les défis actuels, il a mentionné :

Le sécularisme latent,
La corruption administrative et économique,
La guerre médiatique et psychologique,
Le manque de compréhension de certains organismes vis‑à‑vis des idéaux révolutionnaires,
Et la multiplicité des interprétations déviées de la religion.

Mais il a également souligné de grandes opportunités :

Le soutien populaire et la foi religieuse,
Les capacités scientifiques et culturelles,
La formation du front de la résistance,
La jeunesse engagée et fidèle,

Et la possibilité de former des élites pour la civilisation islamique moderne.
Le djihad civilisationnel : une stratégie d’avenir

L’Ayatollah Kaabi a insisté sur le fait que l’instauration de la religion n’est pas possible sans djihad. Il a déclaré : le djihad civilisationnel signifie transformer les menaces en opportunités et mettre en œuvre la pensée du Guide suprême dans tous les domaines. Dans cette perspective, le wilayat al‑faqih (le gouvernement du jurisconsulte) est le pivot de la cohésion civilisationnelle, et la République islamique d’Iran, la base principale du djihad civilisationnel de l’Islam.

Il a conclu en affirmant que l’avenir du monde se dirige vers une civilisation islamique moderne, une gouvernance intelligente, une justice universelle et de nouvelles alliances mondiales, invitant le monde musulman à garder son esprit de résistance et de djihad pour jouer un rôle déterminant dans cet avenir.

Enfin, il a qualifié l’ouvrage « L’Islam de l’établissement » d’œuvre précieuse pour la clarification de ce discours et a souligné la nécessité d’en proposer une version synthétique et pratique destinée à la nouvelle génération révolutionnaire.

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