۲ آذر ۱۴۰۳ |۲۰ جمادی‌الاول ۱۴۴۶ | Nov 22, 2024
Les poètes indiens

Hawzah/Les poèmes sur Karbala ne se limitent pas à la littérature arabe et musulmane car le soulèvement de l'imam Hussein (AS) était un soulèvement mondial dont la renommée s'est répandue dans le monde entier, et Karbala est devenue un slogan de liberté pour différentes générations.

La poésie et la littérature sur Achoura ont une part importante dans la littérature persane, albanaise, turque et pakistanaise mais aussi chez les écrivains indiens. Les réunions de deuil de l’Imam Hossein (as) existent depuis des centaines d'années. Les poètes trouvèrent dans ces cérémonies refuge spirituel de paix et de consolation. Parmi les poètes qui sont devenus célèbres, nous pouvons citer Miramin, Mirza Ghalib, Rumi Mohammad Hussein Azad et aussi Rumi Altaf, critique, poète, écrivain et réformiste.

Les premiers poètes qui ont composé des poèmes sur les souffrances des Ahl-ul-bayt (as) étaient Qoli Qutb Shah, le roi de Golkundeh dans le sud de l'Inde, et Gholam Mohammad Gerami, un des poètes religieux les plus célèbres en Inde, qui a écrit ses poèmes en ourdou et en Sindi. Après lui, un poète de premier plan nommé Mahasen a publié ses poèmes en 12 volumes.

Les informations historiques sur la tragédie de Karbala sont tirées des œuvres de Sabet Ali Shah, grand historien indien (1840-1710), qui fut la première personne à écrire sur la tragédie de Karbala en ourdou. En outre, de nombreuses autres grands écrivains comme Mir Babar Ali Anis, Mirza Dabir, Mirza Salamat Ali Dabir et Mohammad Baqir Al-Raid, fondateur d’un journal en ourdou, sont considéré comme les meilleurs poètes indiens dans ce domaine.  Nous pouvons aussi citer le poète Mohammad Hossein Azad Dehlavi (1220-1320 AH) qui en plus de sa langue maternelle, l'ourdou, a écrit également des poèmes en persan et en arabe, de nombreux livres sur la jurisprudence, et de belles élégies sur l'événement de Karbala qui sont lues dans les cérémonies de deuil.

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