۲۹ اردیبهشت ۱۴۰۳ |۱۰ ذیقعدهٔ ۱۴۴۵ | May 18, 2024
l’Ayatollah Hadj Seyed Ezodin Hosseini Zanjani

Hawzah/Un bref regard sur la vie du grand chef religieux, l’éminent Marj’a, l’Ayatollah Hadj Seyed Ezodin Hosseini Zanjani (Que ses bénédictions durent pour toujours).

Naissance :

Le grand Marj’a (source de référence suprême), Son Eminence l’Ayatollah Hadj Seyed Ezodin Hosseini Moussavi Mojtahed Zanjani est né en 1300 de l’hégire lunaire dans une famille de savants et de jurisconsultes, famille de l’imam du vendredi de la ville de Zanjān. Son arrière-grand-père, l’Ayatollah Seyed Mohammad Mojtahed Sardani (Que la miséricorde de Dieu soit sur lui), a joué un rôle essentiel dans l’élimination du babisme dans la ville de Zanjān.

Son père, théologien et mystique, feu l’Ayatollah Seyed Mahmoud Hosseini Zanjani (Que la miséricorde de Dieu soit sur lui), connu sous le nom de l’imam du vendredi de Zanjān, était un savant vertueux et respecté des éminentes personnalités des écoles religieuses. Pendant de longues années, ce dernier, à Najaf, profita de la présence des personnages religieux distingués de ce centre sacré, bénéficiant des leçons de grands Ayatollahs comme Naїni, Aghakhi Zia’ Iraqi, Sheikh Sharieh Isfahani, Seyed Mohamad Kazim Yazdi, (l’auteur de Orveh), et en particulier des leçons de l’Ayatollah Mohammad Hossein Gharavi Esfahani, considéré comme un fidèle et un compagnon très proche de l’Ayatollah Gharavi Esfahani ; en effet, entre ces deux grands seigneurs, il y eut des échanges de lettres au sujet du parcours du chemin mystique.

A Zanjān, à Téhéran et à Qom, l’Ayatollah Hosseini Zanjani (Que son rang soit élevé) dirigeait un centre d’enseignement théologique où un certain nombre de maîtres ont tiré des profits; parmi lesquels quelques-uns des plus célèbres disciples sont : son fils honoré l’Ayatollah Seyed Ezodin Hosseini Zanjani, (Que ses faveurs demeurent pour toujours), feu l’Ayatollah Seyed Mahmoud Taleghani, feu le maître Rouzbeh Zanjani, et l’Ayatollah Seyed Hojjat Hachémi Khorassani (Que ses faveurs demeurent à jamais).

Ses études et ses activités politiques

Sous la supervision et la gérance de son magnanime père, il a appris les Moghadamats (Les élémentaires), sath (niveau), et un peu des leçons de « Kharedj » et il a profité, dans ce domaine, des enseignements de son grand-père, des enseignements de l’Ayatollah Sheikh Hossein din Mohammadi, disciple du Mollah Khorassani (Que la miséricorde de Dieu soit sur lui). Son Eminence est partie ensuite pour Qom, ville de la jurisprudence et de la science et s'est réjouie des enseignements de l'Ayatollah Seyed Mohammad Hojjat Kouhkamari durant quatorze années (Que Dieu lui fasse miséricorde), de l'Ayatollah Borujerdi (Que Dieu lui fasse miséricorde) pendant dix ans, de l'Ayatollah Seyed Sadreddin Sadr (Que Dieu lui fasse miséricorde), de l'Ayatollah Seyed Ahmad Khansari (Que Dieu lui fasse miséricorde) et de l'Ayatollah Mirza Razi Zanouzi Tabrizi (Que Dieu lui fasse miséricorde). Aussi, a-t-il appris la sagesse supérieure auprès de l'Ayatollah Khomeiny (Que Dieu sanctifie sa tombe), le grand savant Seyed Mohammad Hossein Tabatabaï (Que Dieu sanctifie sa tombe) et de l'Ayatollah Sheikh Mahdi Mazendarani (Que Dieu sanctifie sa tombe). Il a participé au cours d'Asfar (voyages) de ces trois philosophes. Il est à mentionner que le cours d'Asfar du grand savant, feu Allameh Tabatabaï, s'est tenu sur sa demande en sa présence et un nombre de camarades d'études. Ce fut feu Tabatabaï qui a écrit les premières explications en marge d’Asfar sur la pierre appartenant à son Excellence; cette copie est conservée actuellement au musée des manuscrits à son domicile. C'est aussi sur sa demande qu'à Qom, une série de sessions de discussions nocturnes eurent lieu chez lui en la présence d'Allameh Tabatabaï aboutissant aux réunions sur " Principes de la philosophie » et « Doctrine du Réalisme".

Afin de profiter des cours de personnalités distinguées à Najaf, son Excellence y resta un certain temps et profita des leçons de l'Ayatollah Seyed Abdolhadi Chirazi (Que Dieu sanctifie sa tombe), de l'Ayatollah Seyed Abul Qasem Khouie (Que Dieu sanctifie sa tombe) et de l'Ayatollah Seyed Mohsen Hakim (Que Dieu sanctifie sa tombe).

L'Ayatollah Hosseini Zanjani (Que ses bienfaits ne cessent de durer) a été le plus influencé, parmi ses maîtres en jurisprudence religieuse, par la doctrine de l'Ayatollah Hojjat Kouh Kamari (Que sa tombe soit sanctifiée) et il avait une maîtrise et une connaissance profonde dans les rassemblements des traditions et des hadiths contradictoires (hadiths et paroles citées par le prophète et les Imams).

A la demande de ses parents, son Excellence s'est installée, en 1334 de l'hégire solaire, à Zanjān, et a assisté son défunt père dans les affaires religieuses et sociales. En 1342 de l'hégire solaire, il s'est joint au mouvement insurrectionnel de l'imam Khomeiny et mentionna, en chaire, ouvertement, le nom de ce dernier, propageant la position de Marj’a de l'imam Khomeiny, faisant des discours violents contre le régime en place et les lois impies du gouvernement du Shah. Peu de temps après, il fut arrêté et emprisonné avec quelques grands personnages comme le martyr Motahhari, le défunt Mohammad Taghi Falsafi, le défunt Sheikh Hossein Lankarani, le martyr Hasheminejad, ainsi que d'autres personnalités distinguées et des religieux.

Par la persévérance de ses activités politiques et ses discours contre le régime du Shah, la Savak (Organisation d'Intelligence et de Sécurité du Pays) l'a contraint à la résidence forcée dans la ville sainte de Machhad, et il a continué ses activités scientifiques et politiques, en publiant des communiqués au public en diverses occasions et il était toujours à la première place dans les manifestations du peuple et des savants de Machhad.

Après la Révolution islamique et sur la demande de l'imam Khomeiny (Que sa tombe soit sanctifiée), il est retourné à Zanjān, a commencé à guider les gens de Zanjān aux premiers jours après la Révolution islamique, a été désigné à la direction de la prière du vendredi pendant deux ans ; il a été déterminant dans la consolidation de la république islamique dans la province de Zanjān, puis, il est retourné à Machhad, débutant dans les activités de recherche à proximité du saint sanctuaire de l'Imam Réza (as).

Enseignement

Son Eminence a enseigné, pendant trente ans, à tous les niveaux supérieurs des cours de l'école religieuse aux centres Elmieh de Qom, Zanjān et Machhad; pendant plus de trente ans, il a enseigné ''Kharedj » de Fiqh et Usul, Tafsir (analyse), Kalam (théologie dogmatique), les idéologies ainsi que la philosophie; beaucoup d'érudits et de professeurs des centres religieux et des universités se sont réjouis de ses enseignements et un certain nombre a atteint le rang d'Ijtihad en sa présence (Exégèse du Coran).

Parmi ses disciples distingués, nous pouvons citer son honoré fils, jurisconsulte de la loi islamique, l'Ayatollah Seyed Mohammad Hosseini Zanjani, enseignant de ''Kharedj Fiqh et Usul" au centre religieux de Zanjān, et responsable de la section des '' Questions religieuses à répondre » de son Eminence.

Etre Marj’a

Son Eminence a fait publier, en 1354, sur la demande de personnes pieuses et de savants du centre religieux, son canon des ordres des pratiques religieuses (Ressaleh Ahkam) sous le nom de Ressaleh Jame' ol Akham, se faisant quelques croyants l’ont suivi. Après le décès de l'Ayatollah Araki (Que Dieu lui fasse miséricorde), son actuel Ressaleh sous le titre de Ressaleh Tozih al Masael a été publié en 1373, et quelques croyants l'ont adopté pour l’imiter. Actuellement, les bureaux de son Eminence sont actifs dans les villes de Machhad, Zanjan et Tabriz et, lors de la période du pèlerinage à La Mecque, son bureau travaille afin de répondre aux questions religieuses ainsi que d’autres problèmes religieux à Médine et à La Mecque.

Œuvres

Quelques œuvres de l'Ayatollah Hosseini Zanjani venant d'être publiées:

1. Ressaleh Jame' ol Ahkam (Première Edition, Machhad 1354)

2. Ressaleh Tozih ol Massael

3. Résumé du Ressaleh Tozih ol Massael (avec des révisions et additions) (Première Edition, Zanjan, 1391).

4. Rites du Hadj (Pèlerinage à La Mecque et Omreh individuelle)

5. Explication du sermon de Fatemeh Zahra (as)

6. Sagesse fatimide : résumé du sermon de Fatemeh Zahra (as)

7. Interprétation de la sourate Hamd (louange à Dieu)

8. La voix du salut

9. Motarehat hoal me'yar al-sherk fi Al-Coran

10. Les critères du polythéisme dans le Coran

11. L'explication de Ziarat Achoura

12. Cent dix questions et réponses (une partie des réponses aux questions religieuses par son Eminence).

Quelques œuvres de jurisconsulte religieux et des principes de son Eminence n'ont pas encore été publiées.

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