(A.P.Hawzah) -À l'occasion des jours de Fatimiyyah, une sélection des déclarations de feu Ayatollah Mesbah concernant le sermon de Fadak de Dame Zahra (sa) est présentée à vous, érudits.
Quelques jours après la mort du Prophète, la fille du Prophète est venue voir les Ansar et a protesté de manière rebelle contre le gouvernement ; elle a récité un verset du Coran : «أَلَا تُقَاتِلُونَ قَوْمًا نَکَثُوا أَیْمَانَهُم» ; « Ne combattrez-vous pas des gens qui ont violé leurs serments ? » Pourquoi ne les combattez-vous pas ?
Si vous et moi avions été là à cette époque, qu'aurions-nous dit ?
Nous aurions dit : Est-ce que c'est le moment pour ces discours ?
L'islam n'a-t-il pas encore pris racine ?
Les ennemis ne nous encerclent-ils pas encore ?
Ce n'est pas le moment pour ces discours.
La question est celle des principes et des fondements.
Rien ne peut être échangé contre l'essence des valeurs islamiques.
Chaque fois que l'essence des valeurs islamiques est en danger, rien n'a de valeur ; c'est là que même la vie de Dame Zahra (sa) doit être sacrifiée pour la religion.
Dame Zahra (sa) n'est pas venue un jour pour dire : « Cher Calife respecté, islamiquement, je vous prie de bien vouloir me restituer cette propriété. »
Mais elle a dit : « Vous avez oublié le Coran, vous avez foulé aux pieds l'ordre de Dieu, vous voulez anéantir la racine de l'islam ; Avez-vous apostasié ? Êtes-vous revenus de la religion ? »
La Dame a dit : « !فتعسًا لکم » – « Malheur à vous ! »
Si son activité politique durant ces quelques jours n'avait pas eu lieu, il ne serait rien resté de l'islam.
Ce que nos frères sunnites ont actuellement de l'islam, ils le doivent à cette activité politique de quelques jours de Dame Zahra (sa).
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