mercredi 19 novembre 2025 - 09:00
Que faire pour que nos biens soient bénis ?

Hawzah/Faites l'aumône et soulagez le fardeau des gens ; l'aumône accroît la subsistance et les bonnes actions apportent la bénédiction. Comme le rapporte l'histoire du fils de l'Imam Sadegh (paix soit sur lui) qui, après avoir donné quarante dinars en aumône, a vu sa situation se transformer en l'espace de dix jours. La clé pour résoudre les problèmes réside dans les actions légitimes et divines, et non dans des voies fausses ou la sorcellerie.

(A.P.Hawzah) -Hojjat al-Islam Nasser Rafiei, lors d’un de ses discours, a abordé le thème : « L'aumône, clé de l’ouverture de la subsistance et de la bénédiction », que nous présentons ici à vous, honorables lecteurs.

Faites l'aumône et soulagez le fardeau des gens ; réduisez les écarts entre les classes sociales. Pour encourager les gens à faire l'aumône, Dieu a apporté des métaphores :

Parfois, tu plantes une graine et cette graine se transforme en sept épis ; chaque épi contient cent grains.

Certains ont rapporté que dans certaines conditions, jusqu'à sept cents grains ont été produits à partir d'une seule graine.

L'idée n'est pas de se fier uniquement à l'exemple littéral, mais en réalité, une bonne action peut véritablement apporter bénédiction et abondance.

Si tu donnes un dirham en aumône, cet acte est comme cette graine dont le produit est multiplié plusieurs fois.

Alors pourquoi ne faites-vous pas l'aumône ?

L'aumône augmente vos biens, elle ne les diminue pas.

Un exemple célèbre rapporté à ce sujet : l'un des fils de l'Imam Sadiq (as), Mohammad ibn Ja'far, vint voir son père et se plaignit que sa situation financière était mauvaise et qu'il ne lui restait que quarante dinars.

L'Imam lui dit : « Donne cette somme en aumône. » Le fils dit : « Si je donne cela, ma poche sera vide ; ma situation va empirer. »

L'Imam dit : «انَّ لِکُلِّ شَیْ‏ءٍ مِفْتاحاً...» - « Certes, toute chose a une clé... La clé de votre subsistance est l'aumône. »

L'une de nos erreurs est que nous ne connaissons pas la clé de notre problème, ou nous utilisons la mauvaise clé dans la serrure ; alors non seulement la porte ne s'ouvre pas, mais la clé peut même se casser et la situation s'aggraver. Si nous trouvons la bonne clé, la porte s'ouvre.

Ces exemples sont généralisables : si tu veux maîtriser les passions d'une personne, la clé est le mariage, et non des relations illicites qui ruinent l'honneur et les opportunités.

Si tu désires la force et le pouvoir, la voie n'est pas de tuer les autres ; Salomon aussi avait le pouvoir, mais pas de cette manière.

Si tu désires la richesse, la voie n'est pas la détournement de fonds ; la bonne clé est l'effort légitime et la confiance en Dieu.

Beaucoup de familles, lorsque leur enfant tarde à se marier ou qu'un problème survient, se précipitent vers les « talismans » et la « sorcellerie », disant que quelqu'un nous a jeté un sort.

La religion ne confirme pas une telle croyance ; la religion vous dit de prier, de faire l'aumône, d'offrir un sacrifice et d'utiliser des voies légitimes et spirituelles.

Dans de nombreux cas, le fait de méconnaître la bonne solution conduit l'homme à s'égarer ; l'égarement est parfois réversible, et parfois il devient ancien, dangereux et irréparable.

Si vous mettez la mauvaise clé dans la serrure et insistez en forçant, la clé se cassera et la porte ne s'ouvrira plus ; c'est-à-dire qu'une erreur peut ruiner les chances à jamais.

Dans le récit mentionné, ce jeune homme donna les quarante dinars en aumône ; en l'espace de dix jours, sa situation fut transformée et il reçut quelque chose comme quatre mille dinars.

Cette histoire souligne que « La clé de la subsistance est l'aumône » ; l'aumône est le chemin du retour et de l'ouverture de la subsistance.

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