(A.P.Hawzah) -Dans le froid de la nuit, la voix d'un indigent se fit entendre ; mais la réponse jaillit de la chaleur de la foi. Par sa simplicité et sa compassion, Cheikh Abdolkarim Hae'ri a laissé une leçon d'humanité et de responsabilité.
Cheikh Abdolkarim Haeri (que Dieu lui accorde Sa miséricorde) - le fondateur du séminaire théologique de Qom - menait une vie simple, et cette qualité le préservait de toute avidité.
Il avait un serviteur nommé Cheikh Ali. Ce dernier raconte : « Par une nuit d'hiver, une femme pauvre vint et dit : "Mon mari est malade, je n'ai ni médicament, ni argent, ni nourriture." Je lui dis : "Va-t'en, reviens plus tard."
Cheikh Abdolkarim entendit nos paroles et dit : "Le Jour du Jugement, si Dieu nous demande des comptes, que Lui répondrons-nous ?" Puis il ajouta : "Lève-toi, allons-y ensemble."
Nous sommes partis ensemble et sommes allés voir ; nous avons constaté que la femme disait vrai. Sur l'ordre du Cheikh, j'ai fait venir un médecin qui a prescrit une ordonnance, et j'en ai acheté les médicaments. Ensuite, il dit : "Va chez le charbonnier et rapporte un sac de charbon." Nous avons aussi pris de la nourriture.
Le lendemain, le Cheikh demanda : "Combien de viande achètes-tu pour la maison ?" Je répondis : "Sept cents grammes." Il dit : "Porte la moitié à la maison de cette femme, l'autre moitié nous suffit."




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