mardi 23 septembre 2025 - 20:59
Devoir des riches quand la majorité des gens vivent dans la difficulté

Hawzah/Aucun musulman ne doit séparer sa vie de celle de la majorité. Cette règle immuable remet en question le mode de vie des élites contemporaines qui, sous prétexte que Dieu n'a pas interdit les bonnes choses de la subsistance, s'isolent dans l'opulence pendant que leurs semblables peinent.

(A.P.Hawzah) -L'agence de presse de "Hawzah" a publié un extrait des discours des penseurs de la Révolution islamique sous le titre " Un discours pur ". Dans ce numéro les propos du martyr professeur Motahhari sur le « devoir des riches quand la majorité des gens vivent dans la difficulté » sont présentés aux passionnés.

Un principe fixe et immuable est qu'un musulman ne doit pas séparer sa vie de la vie générale, il doit adapter sa vie à celle de la majorité.

Il n'est pas sensé que tandis que la majorité des gens vivent dans le malheur, d'autres se plongent dans l'océan des bienfaits en prenant comme prétexte « قُلْ مَنْ حَرَّمَ زینَةَ اللهِ الَّتی اَخْرَجَ لِعِبادِهِ وَالطَّیباتِ مِنَ الرِّزْقِ » (Dis : Qui a interdit la parure de Dieu qu'Il a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes choses de la subsistance), même si nous supposons qu'ils les aient obtenues par des voies licites.

L'Imam Sadiq lui-même (as) qui selon les exigences de son époque avait élargi la vie pour sa famille, il arriva un moment où les prix des denrées augmentèrent et la famine et la cherté apparurent. Il dit à son serviteur : Combien avons-nous de provisions et de blé en réserve ? Il répondit : Nous en avons beaucoup, cela nous suffit pour plusieurs mois.

Il dit : Va tout vendre au marché aux gens. Il dit : Si je vends, je ne pourrai plus me procurer de blé. Il dit : Ce n'est pas nécessaire, après nous nous procurerons jour après jour à la boulangerie comme les autres gens, et il ordonna qu'à partir de ce moment le pain que préparait le serviteur soit moitié orge et moitié blé, c'est-à-dire du même pain qu'utilisait la majorité des gens. Il dit : J'ai les moyens de donner du pain de blé à mes enfants dans cette difficulté et cette indigence, mais j'aime que Dieu voie que je partage avec les gens.

Source: Professeur Motahhari, Vingt Discours, p.127

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