mercredi 17 septembre 2025 - 20:00
Comment pouvons-nous prier avec présence du cœur ?

Hawzah/L’ayatollah Bahjat (qu’Allah lui fasse miséricorde) disait : le fait que l’esprit s’égare involontairement pendant la prière n’a pas grande importance. Mais détourner consciemment son attention vers d’autres pensées donne prise au démon et nuit à l’homme. Même si, pendant un court instant au cours de la prière, vous prenez conscience de votre présence, ce moment de retour est d’une valeur inestimable. Il ne faut jamais considérer la prière comme inutile ; même une seule inclinaison (ruku) ou prosternation (sujud) accomplie avec présence du cœur a de grands effets spirituels.

(A.P.Hawzah) -Feu l’Ayatollah Bahjat, a abordé le sujet « présence du cœur dans la prière », qu’il présente ici aux personnes cultivées.

Feu l’Ayatollah Bahja expliquait une remarque extrêmement importante et décisive au sujet de la prière :

Il disait : « Les moments où l’homme, par inadvertance et sans le vouloir, se déconcentre dans la prière, n’ont pas beaucoup d’importance, et cela n’apporte guère d’avantage à Satan.

Mais ce qui profite au démon et peut réellement nuire à l’homme, c’est lorsque celui-ci, consciemment, dévie du chemin de la prière.

C’est-à-dire qu’il est bien conscient d’être en train de prier, mais de son plein gré, il relâche son attention et se laisse emporter par d’autres pensées. Ou encore, il oriente volontairement son esprit vers autre chose. Voilà ce qui sert les desseins du démon et ce qui est nuisible à l’homme.

En revanche, lorsque l’esprit s’évade sans le vouloir et sans s’en rendre compte, cela n’est pas une grande faute. »

Il ajoutait : « Même si, au milieu de la prière, ne serait-ce qu’un instant, vous vous rendez compte que vous êtes en train de prier, retenez-vous à ce moment-là. Cette prise de conscience et ce retour, même minimes, sont d’une immense valeur. Si cet état se poursuit, il peut avoir des effets considérables dans la vie de l’homme, et petit à petit lui permettre de dominer son âme et de maîtriser son esprit.

Il ne faut pas se dire : “C’est trop tard, cette prière n’a plus aucune valeur.” Ces paroles ne doivent pas être prononcées. Même si ce n’est que durant une inclinaison ou une prosternation que vous avez la présence du cœur, cela seul est précieux et porteur de fruits spirituels. »

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