lundi 1 septembre 2025 - 15:34
Deux signes qui prouvent qui mérite vraiment l’amitié !

Hawzah/L’imam Sadiq (que la paix soit sur lui), dans un hadith précis et riche de sens, expose la voie pour reconnaître les vrais amis. Il présente deux qualités essentielles comme critères de discernement, permettant ainsi d’éprouver l’amitié et de distinguer le vrai du faux.

(A.P.Hawzah) -L’Imam Sadiq (as), dans une parole profondément méditative, met en avant deux critères fondamentaux pour mesurer la sincérité et la valeur dans l’amitié.

Un extrait bref d’une leçon de morale de l’ayatollah Mojtahedi :

L’imam Sadiq (as) dit :

قَالَ أَبُو عَبْدِ اللَّهِ (ع) : اخْتَبِرُوا إِخْوَانَکُمْ بِخَصْلَتَیْنِ فَإِنْ کَانَتَا فِیهِمْ وَ إِلَّا فَاعْزُبْ ثُمَّ اعْزُبْ ثُمَّ اعْزُبْ مُحَافَظَةٍ عَلَی الصَّلَوَاتِ فِی مَوَاقِیتِهَا وَ الْبِرِّ بِالْإِخْوَانِ فِی الْعُسْرِ وَ الْیُسْرِ.

« Éprouvez vos compagnons par deux qualités : si vous les trouvez en eux, restez leur ami ; sinon, éloignez-vous, éloignez-vous, éloignez-vous ! La première est la préservation de la prière à son heure, et la seconde est la bienfaisance envers ses frères, que ce soit dans l’aisance ou dans la difficulté. »

Mettez donc vos amis à l’épreuve à travers ces deux choses : s’ils les possèdent, soyez leur compagnon ; s’ils en sont dépourvus, éloignez-vous d’eux. Remarquez que l’imam insiste en répétant à deux reprises « éloignez-vous ».

Le premier critère est de voir si votre ami accomplit sa prière à l’heure prescrite ou s’il est absorbé par ses affaires, son commerce ou ses discussions.

Le second est de constater si, dans les moments de difficulté, il vient en aide à ses amis : par exemple, lorsqu’il voit que son compagnon marie sa fille, il se hâte de lui offrir un tapis pour sa maison ; ou bien lorsqu’il apprend que son ami est accablé par des dettes, il lui dit : « Ne t’inquiète pas, je paierai à ta place, tu me rendras cela plus tard. »

En revanche, celui qui, malgré une grande richesse, reste indifférent en voyant son voisin incapable d’acheter deux petites portions de viande, et qui ne songe même pas à lui offrir un kilo de viande, celui-là n’a ni valeur spirituelle ni utilité.

Il ne possède ni ce monde ni l’autre.

Ne prenez pas pour amis ceux qui n’aident pas les pauvres !

Note :

Al-Kâfî, vol. 2, p. 672.

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