samedi 9 août 2025 - 19:06
L'ayatollah Arafi met en garde le Liban contre les « bonbons empoisonnés » des États-Unis

Hawzah/Dans son sermon du vendredi à la mosquée Qods à Qom, le haut dignitaire religieux iranien, l’ayatollah Alireza Arafi, a averti le gouvernement libanais et le monde islamique en général de ne pas se laisser tromper par ce qu’il a décrit comme des « bonbons empoisonnés » offerts par les États-Unis et les puissances occidentales.

QOM-Iran(A.P.Hawzah) -S'adressant aux fidèles lors de la prière du vendredi, l'ayatollah Arafi a souligné l'importance de résister à l'influence occidentale et de maintenir le soutien au Hezbollah, auquel il attribue la libération du Liban.

Il a déclaré : « Aujourd'hui, le gouvernement libanais se fait le porte-parole du monde islamique. Ne vous laissez pas tromper par les bonbons empoisonnés et les faux rameaux d'olivier de l'Amérique. Ne prenez pas la lame du Hezbollah – c'est le Hezbollah qui vous a libérés. Si vous désarmez, vous subirez le même sort que la Syrie et la Libye. »

Les propos de l'ayatollah Arafi interviennent dans un contexte de pression internationale croissante sur les factions politiques libanaises et d'appels au désarmement du Hezbollah. Il a appelé les dirigeants libanais, y compris les parlementaires, à rejeter les propositions occidentales et à privilégier « l'arme de la résistance ».

Il a critiqué les discours trompeurs propagés par les États-Unis et leurs alliés, appelant à la vigilance dans le monde islamique. Il a déclaré : « Le désarmement et le plan à deux États pour la Palestine sont un piège destiné à affaiblir l'Oumma islamique. Les promesses de l'ennemi sont des mensonges. »

Le prédicateur du vendredi a également célébré la Journée du journaliste en Iran, honorant la mémoire du martyr Mahmoud Saremi et des autres journalistes tués pendant la Révolution islamique. Il a félicité tous les professionnels des médias travaillant au sein d'organisations qu'il a qualifiées de « saines et honnêtes ».

Dans une critique plus large de l'influence occidentale, l'ayatollah Arafi a condamné le rôle des médias occidentaux, les qualifiant de « pieuvre » ayant longtemps servi les intérêts coloniaux et impérialistes. « Pendant des siècles, les médias occidentaux arrogants ont déformé la vérité, propagé de faux récits et ouvert la voie à la domination coloniale », a-t-il déclaré.

Appelant à l'unité du monde islamique, il a conclu : « La solution ne réside pas dans la confiance en l'Occident, mais dans la construction de la solidarité, de la dignité et de l'indépendance par la résistance et la foi. »

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