(A.P.Hawzah) -Le maître martyr Mourtaza Motahhari a abordé dans l’une de ses œuvres le sujet de « la négligence dans la connaissance réelle de Ali (as) », que nous vous présentons ici, chers intellectuels.
Nous, chiites, devons reconnaître qu’en ce qui concerne celui dont nous portons fièrement le nom de suiveurs, nous avons été plus injustes, ou du moins plus négligents, que les autres.
En réalité, nos négligences constituent une forme d’injustice. Nous n’avons pas voulu ou n’avons pas pu connaître Ali (as).
La plupart de nos efforts ont porté sur les déclarations explicites du Prophète (PSL) au sujet de Ali (as), et sur les insultes et malédictions envers ceux qui ont ignoré ces textes, et non sur la personnalité réelle de notre maître Ali (as).
Nous avons oublié que « ce flacon que le parfumeur céleste a présenté en toute vérité possède lui-même une odeur enivrante, et il est plus que nécessaire d’en faire connaître le parfum aux nez », c’est-à-dire qu’il faut le connaître et le faire connaître.
La présentation du parfumeur divin avait pour but que les gens découvrent la bonne odeur qu’il porte, non qu’ils se contentent des paroles du parfumeur et passent tout leur temps à discuter de sa présentation, plutôt qu’à faire connaissance avec lui.
Source : Maitre Motahhari, Un aperçu de Nahj al-Balagha, p. 52




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