(A.P.Hawzah) -Après le décès de sa mère, Cheikh Ansari pleura avec une profonde douleur, parlant de la perte d’un bienfait inestimable. Il considérait sa mère comme la véritable source de toutes ses réussites et de son élévation spirituelle.
Une bénédiction inestimable
Le grand juriste, Cheikh Ansari, portait lui-même sa mère sur son dos jusqu’aux abords du hammam, la confiait à une femme du bain, puis attendait qu’elle ait terminé pour la ramener chez elle.
Chaque soir, il allait baiser la main de sa mère, et chaque matin, il ne quittait la maison qu’après avoir obtenu sa permission.
Lorsque sa mère mourut, il s’effondra de tristesse, pleurant longuement à ses côtés, accablé par la douleur.
Un de ses proches élèves tenta de le consoler, en lui disant : « Maître, avec votre rang scientifique élevé, il n’est pas convenable de pleurer ainsi pour une vieille femme ayant terminé sa vie. »
Cheikh Ansari répondit :
« Que savez-vous du statu d’une mère?! C’est l’éducation rigoureuse et les immenses efforts de cette mère qui m’ont conduit à cette position. C’est elle qui a posé les premières pierres de mon évolution et de mon cheminement. En vérité, toutes mes réussites sont dues à la sollicitude sincère et aux sacrifices dévoués de cette mère. »
Source : Adab al-Tullab, sous le titre « Le respect envers la mère »
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