(A.P.Hawzah) -Pour l’ayatollah Haeri Chirazi, la piété et la religiosité sont les dimensions oubliées de l’éducation des enfants ; sans elles, même la science devient stérile.
« Vous qui éduquez vos enfants et dépensez pour qu’ils deviennent médecins, ce n’est que la moitié de l’affaire ; l’autre moitié reste à accomplir.
Ce “devenir médecin” d’un enfant est comparable à l’élargissement du seau d’un puits.
Votre enfant doit devenir médecin, tirer l’eau de la science de ce puits et accéder à cette position de docteur ; mais la corde doit être à la hauteur du poids du seau. La science implique des responsabilités. Ainsi, plus la science augmente, plus la corde du sens des responsabilités doit se renforcer.
Il faut donc faire deux types de dépenses pour son enfant : l’une pour qu’il devienne instruit, l’autre pour qu’il devienne responsable et pieux.
Être pieux est autre chose qu’être savant. Être pieux, c’est être la corde du seau du savant.
Plus le seau (la science) contient d’eau, plus la corde (la piété) doit être robuste.
Alors, tout comme on dépense pour instruire son enfant, ne devrait-on pas aussi dépenser pour qu’il devienne croyant ?
Si cette foi a un coût, n’hésite pas !
Par exemple, si ton enfant va dans une école où il apprend, avec passion et amour, à faire la prière, à aimer servir l’Islam et devient aussi cultivé...
Et qu’en face, il y a une école où il ne devient qu’instruit, certes il réussira peut-être l’université, mais cette école dit : “Nous ne nous occupons pas des questions de prière, de culte, etc. Ce n’est pas notre affaire.”
Eh bien, si cette école qui apprend aussi à ton enfant à prier coûte deux fois plus cher que l’autre, cela en vaut la peine. Paie cette dépense. L’homme qui dépense pour le monde de son enfant, doit aussi dépenser pour son au-delà. »
Source : Le livre Tamthilat de l’ayatollah Haeri Chirazi (ra)




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