samedi 7 décembre 2024 - 11:47
Nécessité d'accorder de l'importance à l'aumône et à l'éducation d'un enfant pieux

Hawzah/. Trois actions qui garantissent des récompenses éternelles, même après la mort ! L’Imam Ja’far as-Sadiq (as) révèle les trois piliers essentiels à une récompense continue après notre décès : l'aumône, la tradition bénéfique et l'éducation d'un enfant pieux.

(A.P.Hawzah) -L'agence de presse de "Hawzah" présente à ses lecteurs une série d'émissions intitulées "L'éthique Muhammadienne" qui est un extrait du discours de l’Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, au début de son étude supérieure. Ces œuvres riches offrent une occasion en or au grand public de bénéficier des enseignements prophétiques et des concepts éthiques issus de la vie islamique. Cette collection, basée sur le livre réputé "Al-Shafi fi al-Aqa'id wa al-Akhlaq wa al-Ahkam", vise à promouvoir une vie spirituelle et sociale dans la société.

بسم‌الله‌ الرّحمن‌ الرّحیم
والحمدلله ربّ العالمین

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur des Mondes

عنِ الصّادقِ جعفرِ بنِ محمدٍ علیهِماالسّلام قالْ لَیسَ یَتْبَعُ الرَّجُلَ بعدَ موتِهِ مِنَ الاَجر اِلّا ثَلاثَ خِصال (۱)

L’imam Ja’far as-Sadiq (que la paix sur lui) a dit :
"Rien ne suit un homme après sa mort en termes de récompense, sauf trois choses". (1)

Lorsque notre main est coupée de ce monde, qui est une demeure d'actions, nous ne pouvons plus rien ajouter à notre balance de récompenses, sauf par trois moyens, qui sont liés à notre vie d'ici-bas avant notre décès. Ces récompenses continuent cependant à perdurer après notre mort.

Ceci est un hadith bien connu :
"Sauf trois choses" : trois actes, trois qualités ou trois affaires dont la récompense parvient à une personne après sa mort :

صَدَقَةٌ أجْراها فی حَیاتِه فَهِیَ تَجری بَعدِ موتِه

1. Une aumône qui continue à produire des effets après sa mort

Une aumône courante : [c'est-à-dire une aumône] initiée de son vivant et qui reste en cours après son décès. Par exemple, donner de l’argent à une personne nécessiteuse est une forme d’aumône. Mais il y a une autre forme : investir cet argent dans la création d’une fondation ou d’une institution qui continue à générer des bénéfices de manière ininterrompue. C’est cela une aumône courante.

و سُنَّةُ هُدًی سَنَّها

2. Une tradition bénéfique qu’il a instaurée

فَهِیَ یُعمَلُ بِها بَعد موتِه


Cette tradition continue à être suivie après sa mort.
Par exemple, introduire une bonne action dans la société : chaque personne qui adopte cette tradition après vous fait que vous recevez une récompense renouvelée à chaque fois.

وَ وَلَدٌ صالِحٌ یَسْتَغْفِرُ لَه

3. Un enfant pieux qui implore le pardon pour lui

Un enfant pieux que vous élevez, qui implore le pardon de Dieu pour vous après votre décès.

Certaines personnes consacrent leur vie, leur honneur et leur richesse à leurs enfants, mais une fois le parent décédé, l’enfant ne récite même pas une Fatiha pour lui, ni ne demande pardon à Dieu en sa faveur. Parfois, ils se rappellent du défunt, mais uniquement pour raconter des anecdotes, sans jamais implorer la miséricorde divine pour lui. Ce dont le défunt a réellement besoin, c'est que vous demandiez à Dieu de lui accorder Son pardon et Sa miséricorde.

N’oubliez pas vos parents. L’un des points sur lesquels vous devriez absolument être assidus est de prier pour eux. Dans la noble prière de Sahifa Sajjadiya, l’Imam demande à Dieu : "Accorde-moi la grâce de prier pour mes parents après chaque prière." C’est une faveur divine parmi d’autres.

(1) Al-Amali de Cheikh Saduq, page 87.

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