۲۶ شهریور ۱۴۰۳ |۱۲ ربیع‌الاول ۱۴۴۶ | Sep 16, 2024
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24 août 2024 - 19:00
Leçons et messages du martyr d’Ali Asghar

Hawzah/L’assassinat d’un bébé de six mois au cou déchiqueté met en évidence ce fait à savoir la méchanceté des ennemis qui avaient démontré au plus haut degré leur capacité à commettre des exactions.

(A.P.Hawzah) -En effet, la scène de Karabala est une quintessence de toutes les leçons. Un évènement que l’histoire n’oubliera jamais et ses répercutions affligeantes resteront à jamais dans les cœurs.
Ainsi tous les messages de Karbala sont dignes de considération. Quand on parcourt l’histoire de l’islam après la tragédie de Karbala nous réalisons combien les messages de l’Achoura ont servi d’étincelles pour bien d’autres luttes armées pour la cause de Dieu face aux dictateurs et aux tyrans. Mais le message du martyr d’un nouveau-né sous allaitement mérite plus d’attention et de leçon.

Le sang sacré versé, une preuve de l’oppression et de la vérité de l’imam Hussein

Il faut dire que l’oppression et l’injustice que l’imam Hussein et ses compagnons ont subi à Karbala n’ont pas seulement un seul aspect. Plusieurs aspects de l’oppression apparaissent dans la tragédie de Karbala. L’invitation de l’imam et le manque de loyauté à son égard, l’assassinat de ses invités, le refus de l’accès à l’eau à l’imam, ses compagnons, aux femmes et aux enfants de la famille du prophète. Un affrontement inégal de 30000 personnes bien armées face à 72 personnes. L’assassinat injuste des compagnons loyaux de l’imam sont entre autres les cas manifestes d’injustice vis – a vis du fils du prophète. Mais l’assassinant d’un nouveau-né sous allaitement fait partie des injustices et de la preuve de la vérité de l’imam Hussein lors de cette tragédie et cette séquence se distingue d’ailleurs de bien d’autres évènements qui ses déroulés dans cette régions.

Lorsque l’imam voyait tomber ses proches et ses enfants et qu’il ne restait que lui, les femmes, les tous petits et son fils malade l’imam Sadjad, il lança ce cri : « y a –t-il quelqu’un pour défendre le sanctuaire du messager de Dieu ? Y a-t-il parmi vous quelqu’un qui adore Dieu et qui le craint, celui qui ne considère pas légal l’injustice sur nous ? Y a-t-il quelqu’un pour entendre notre appel et voler à notre secours au nom de Dieu ? Y a-t-il des secouristes qui par espérance de la grâce de Dieu peut venir à notre secours ?

En entendant l’écho de l’appel de secours de l’imam, les lamentations et les sanglots des femmes se levèrent depuis l’intérieur des tentes. L’imam s’approcha des tentes et dit : « passez-moi mon petit enfant Ali que je lui fasse mes adieux.

On lui apporta son enfant. Il l’embrassa, le souleva et dit au gens d’en face : « Gare à vous d’être des oppresseurs et de ceux que le prophète a combattus ». Alors que l’imam tenait encore l’enfant dans ses bras, Harmala Ibn Kâmil Assadi pris le bébé pour cible, lâcha sa flèche qui toucha l’enfant en plein gorge. Le sang jaillit, l’imam plaça sa main sous l’entaille béante pour recueillir dans le creux de sa main du sang qu’il balança vers le ciel. Et comme le signifie l’imam Baqir : « pas une goutte du sang d’Ali Asghar projeté en l’air par l’imam ne toucha le sol ».

Le rejet de l’oppression par Ali Asghar à la gorge déchiqueté

La lutte contre l’ennemi de la vérité est l’une des plus importantes leçons à retenir du douloureux martyr d’Ali Asghar. Personne ne fait l’exception dans cette voie. Les nouveau-nés même à califourchon dans le dos de leurs parents, les jeunes et les vieillards doivent tous descendre dans la scène et s’aligner dans les rangs des martyr.

Ainsi, chaque soldat a son arme. D’aucuns tiennent une sagaie, d’autres des flèches, des épées et il y en a qui viennent avec le cou et quelque goutte de sang pur représentant la preuve la plus tangible de l’injustice et de la véracité de l’imam Hussein. Le sang balancé vers le ciel et l’autre tombé au sol ont tous deux réalisé des merveilles.

Aujourd’hui aussi, les adolescents, les jeunes et les vieux s’unissent le jour de l’Achoura lors des cérémonies de deuil en la mémoire de l’imam Hossein et les martyrs de Karbala. Cela produit une sorte de métamorphose dans les cœurs et les esprits de tous au point que s’ils sont invités à aller combattre l’ennemi de l’islam, ils prendront tous les armes et descendront dans l’arène et ils ne reculeront devant aucun sacrifice. Un peu comme si le sang des martyrs coulait dans leurs veines. Oui, comme si à cet instant ils voyaient l’imam Hossein et ses compagnons se battant à Karbala.

Cela montre évidemment l’engagement contre l’oppression et la tyrannie et le rejet de toute sorte de compromis avec l’injustice au profit de la mort dans l’honneur que la vie dans l’humiliation. Cette parole est un vrai trésor spirituel à préserver à tout prix et en profiter pour garder l’islam, la foi et la piété.

Le douloureux martyr d’Ali Asghar, la preuve évidente de la méchanceté et du crime des ennemis des Ahl-ul-bayt (a.s)

La machine omeyade s’était formée non sur la base de la foi ou de la piété, mais sur la base de la convoitise mondaine et elle avait réuni en elle tous les gens animés par l’esprit diabolique, le cœur dur et une tendance aisée à brader la religion à vil prix. Et c’est pour faire disparaitre de pareilles innovations et empêcher le retour de telles traditions que l’imam s’était soulevé.

Alors, l’assassinat d’un bébé de six mois au cou déchiqueté met en évidence ce fait à savoir la méchanceté des ennemis qui avaient démontré au plus haut degré leur capacité à commettre des exactions.

L’imam Hussein et l’endurance face à l’assassinat de son petit bébé de six mois

La patience fait partie des plus importants piliers de la foi. Faire preuve d’endurance face aux tragédies et aux calamités signifie tenir bon face aux évènements amers et pénibles sans toutefois exprimer le remord, perdre son sang-froid et arrêter de se lamenter.

C’est ainsi qu’à Karbala, quand le tir de l’impitoyable au cœur noir Harmala Ibn Kâmil Assadi pulvérisa le cou du bébé d’une oreille à l’autre, l’imam plaça sa main sous la gorge du bébé agonisant et dit : « O âme, patiente par rapport à ces épreuves que tu subis, Seigneur, tu vois toi-même dans ce monde éphémère quelle genre d’épreuve nous atteint. Garde cela pour le jour du jugement ».

Allamah Majlisi ajoute : « l’imam dit : cette calamité pour moi est facile car cela se passe sous les yeux d’Allah ».
Donc l’un des plus importants messages de l’assassinat de l’enfant de six mois à Karbala, c’est la patience face aux peines et aux épreuves pour la cause de Dieu car tout l’univers est déployé sous ses yeux et rien n’échappe a son regard.

Ali Asghar le martyr tu tir de Saqifa

Il n’y a aucun doute que les racines de la sanglante tragedie de Karbala en général et l’assassinat du bébé de six mois remontent à la machination de Saqifa.
C’est ici qu’on saisit cette parole : « Hossein a été assassiné le jour de Saqifa ».

Le regretté Mouhaqqiq Esfahani traduit dans deux vers pleins de sens :
Harmala n’a pas relâché au moment de lâcher
La flèche dressée avait déjà été relâchée
Car le tir tendu partit depuis Saqifah
N’était plus retenu que par l’arc du Califah

La flèche qui ateingnit Ali Asghar fut lachée depuis Saqifah. En fait Harmala n’est pas le vrai tireur, c’est celui qui a instauré ce climat bien avant qui avait placé la flèche dans l’arc dont la corde n’était plus retenue que la r le califah. Harmala n’est qu’un simple exécutant. La flèche a été forgée depuis la machination de Saqifah et l’arc a été conçu pièce par pièce durant le règne des califes.
Pour finir, il faut dire qu’après le douloureux et injuste assassinat d’Ali Asghar, l’imam descendit de son cheval, creusa une minuscule tombe avec l’étui de son épée, accomplit la prière mortuaire sur la dépouille couverte de sang d’Ali Asghar et le confia enfin à la terre.

C’est ainsi que s’est déroulé l’affligeant récit des Ahl-ul-bayt (a.s) le jour de Karbala. Les souvenirs de soif e de faiblissent d’Ali Asghar, sa gorge déchiquetée et ses petits gémissements dans les bras de son père.

Comme les choses affectent l’homme par son cœur qui n’est pas une pierre, c’est ce cœur qui éprouve le degré de sentiment humain. ce qui fait qu’en écoutant l’histoire tragique de la perte d’un innocent bébé dans les bras de son père, les agitations de l’enfant baignant dans son propre sang à Karbala, aucun cœur ne peut demeurer insensible et on finit par fondre en larme. Les lignes des vagues se dessinent sur les visages et ses replis chauds se transforment en larme ruisselantes.

Source: Site d’information du bureau de l’Ayatollah Makarem Shiraz

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