Qom (A.P.Hawzah) -Le directeur des séminaires du pays, a insisté sur la priorité absolue d’un ijtihad rationnel et méthodique dans les sciences fondamentales et théologiques, ainsi que sur la création de cours de recherche avancée en kalām (théologie spéculative) d’un niveau comparable aux études de jurisprudence (uṣūl al-fiqh).

Selon lui, la modernisation des textes classiques de théologie, de philosophie et d’exégèse est essentielle pour affirmer la dimension rationnelle de l’héritage intellectuel islamique dans le dialogue académique global.

Faisant référence à la dynamique intellectuelle mondiale et à l’évolution rapide des sciences et technologies, notamment l’intelligence artificielle, il a appelé à l’intégration des questions de théologie, philosophie, éthique et droit de l’IA dans le programme d’études du séminaire. Ces domaines, selon lui, sont désormais des « champs d’interaction directe entre religion et science » qui exigent une capacité de dialogue universel et interdisciplinaire.

L’ayatollah Arafi a également invité les milieux universitaires iraniens à renforcer leur présence dans les forums internationaux, les universités, et même les institutions religieuses du monde, telles que les églises et centres de recherche en théologie comparative.

Il a estimé que les productions scientifiques du séminaire devraient être capables de défendre rationnellement la pensée islamique sur la scène mondiale, notamment dans les débats sur l’athéisme contemporain et les nouveaux paradigmes idéologiques.

Enfin, il a insisté sur la nécessité d’élaborer une charte doctrinale solide et une méthodologie de recherche renouvelée en théologie islamique pour répondre efficacement aux crises intellectuelles internationales.