۲۲ آذر ۱۴۰۳ |۱۰ جمادی‌الثانی ۱۴۴۶ | Dec 12, 2024
هیهات

Hawzah/Non Je jure par Dieu, je ne déposerai pas la main de l'humiliation dans la vôtre. Je ne me soumettrai pas comme un esclave. Je me battrai et je me sacrifierai et je mourrai dans la l'honneur.

(A.P.Hawzah) -Avec la mort de Moua'wiyya dans la moitié du mois de Rajab de l'an 60 après hégire, son fils Yazid tel son père s'accapara le siège du Califat par la force et sans aucune norme la dépravation, les turpitudes et l'injustice avaient atteint un niveau plus élevé à l'époque de Yazid qu'à celle de son père.
C'est pour cette raison qu'après la mort du prophète (PSL) l'imam Hussein (as) avait refusé de donner l'allégeance à Yazid dans le but de lutter contre cette corruption qui régnait déjà depuis très longtemps. Il a opté pour cette position dans le but de restaurer la vérité et faire disparaitre le faux.
Bien évidemment, lorsque les fondements de la religion de l'islam, du Coran se retrouvent menacés, il faut exprimer ses croyances peu importe qu'on soit sacrifié pour cela. Le soulèvement de l'imam Hussein (as) dans Achoura et à Karbala rentre précisément dans ce cadre, car dans la tragédie de Karbala et le sacrifice de Hussein ibn Ali (as), on constate qu'il a mis tout de côté, or il pouvait bien accepter le compromis, la trêve et obtenir des postes d'ici-bas.

Fierté religieuse, l'assistance de la religion à travers le refus de compromis dans le soulèvement d'Achoura

Il faut reconnaitre que la fierté religieuse est un facteur très important dans la défense des lois de l'islam. La fierté religieuse signifie qu'on ne reste pas silencieux et indifférents face aux violations par rapport à la voie de la vérité et de la justice et des lois divines. Au contraire, lorsque les violations sont plus intenses, il faut faire preuve de plus de manifestations et de contestations.

C'est uniquement pour Dieu, sa satisfaction et la restauration de la religion authentique que l'imam Hussein (as) s'était soulevé. Toutes les différentes étapes de l'histoire de Karbala témoignent cela. En guise d'exemple, lorsque l'imam Hussein (as) "Farzadaq" sur la route de Karbala, il lui parle clairement du soulèvement pour assister la religion de Dieu: "Ô Farzadaq: Je suis plus fièr que quiconque d'aller aider la religion de Dieu, et je suis digne de me battre pour sa cause. Afin que la religion triomphe."

Ce qui fait qu'après la mort de Moua'wiyya, et l'arrivée de Yazid au pouvoir, les conditions étaient réunies pour lutter contre les oppresseurs et implanter un gouvernement islamique à travers le refus de donner l'allégeance à Yazid et déclarer que Yazid était incompétent en ce qui concerne le poste de Calife." Et dans cette voie, l'imam Hussein (as) a pris l'initiative.

Ainsi, lorsque la nouvelle de la mort de Mouawiya arrivait à Médine, l'imam dit: "je ne lui donnerai jamais l'allégeance".

Il dit également au gouverneur de Médine : "nous les Ahl-ul-Bayt (as) du prophète (PSL) sommes le fief du message. Yazid est un homme pervers et quelqu'un comme moi ne peut donner l'allégeance à quelqu'un comme lui. Effectivement, Yazid est un assassin, celui qui commettait les péchés et les turpitudes en public.

Suite aux multiples insistances de Marwan afin que l'imam donne l'allégeance à Yazid, l'imam dit : "Si la communauté islamique se retrouve entre les mains de quelqu'un comme Yazid, alors il faut réciter la dernière prière de l'islam: "J'ai entendu mon grand-père dire: "Le califat est illicite pour la famille d'Abou Soufiyane"

L'imam précise parfaitement que c'est la fin de l'islam si un calife à l'exemple de Yazid se retrouve à la tête de la communauté et qu'il ne restera plus rien de la religion de Dieu dans le règne de Yazid.

Dans un autre discours adressé à son frère Mohammad Ibn Hanafiya, l'imam insiste sur le refus d'insistance à Yazid et déclare que cela est impossible quel que soit le prix. "Je jure par Dieu frère! Si dans aucun point du monde il n'existe plus de refuge et que ma vie soit menacée, je ne donnera jamais l'allégeance à Yazid".

C'est ainsi que sur la route de Karbala, l'imam invitait tout le monde à savoir exprimer sa fierté religieuse: "Ne voyez-vous pas que la vérité n'est pas appliquée? Qu'on ne barre pas la voie au faux, dans de pareilles conditions, le croyant doit éprouver de l'engouement pour aller à la rencontre de son Seigneur (se sacrifier)"

Dans un discours de l'imam, nous lisons! "Ô chers frères! Assistez la religion de Dieu". Cette phrase montre la méthode de l'imam dans la protection de la religion: "Je veux appliquer la méthode de mon grand-père et celle de mon père"

A travers ce message, l'imam exprime parfaitement le but de son soulèvement et aussi le fait d'être prêt à mourir dans la voie de la lutte contre le faux et de la restauration de la religion de Dieu.

La manifestation du soulèvement Husseinite en insistant sur le principe de la lutte et du Djihad, le refus de négociation et de compromis

La lutte de "l'opprimé" face à "l'oppresseur" est un droit naturel inhérent et logique qui stipule qu'il ne faut pas cautionner l'injustice, qu'il faut se lever crier haut et fort et prendre les armes pour dégager l'oppresseur le mettre à sa place et l'empêcher de nuire aux droits des autres.

Il est tout à fait naturel de considérer les circonstances historiques en ce qui concerne le soulèvement de l'imam Hussein (as) et la trêve de paix de l'imam Hassan (as) afin de comprendre les secrets de cette "paix" et cette "guerre". Il est vrai que du point de vue psychologique, il n'y avait pas de grande différence entre Moua'wiyya et son fils Yazid. Mais toutes les preuves historiques montrent que Moua'wiyya était conservateur et essayait de verser tous ses actes dans un récipient à travers lequel il pouvait tromper la vigilance de tout le monde.

En effet, l'imam Hussein (as) après son frère l'imam Hassan (as) avait supporté environ dix ans le règne de Moua'wiyya et n'avait entrepris aucune guerre, ni combat. Mais dès qu'il apprit la mort de Moua'wiyya et l'arrivée de son fils Yazid au pouvoir à sa place usurpée, il engagea la lutte par le refus de lui donner l'allégeance.
Et cela s'est poursuivi ainsi jusqu'à la scène de Karbala où la dernière goutte de sang de cette lutte grandiose fut versée et contribua à ôter le gouvernement des mains des Omeyades. Quant à son successeur immature c'est-à-dire Yazid, il n'avait même pas foi aux fondements de base de l'islam. Non seulement cela, il ne connaissait même pas gérer un pays, faire la politique, car en politique, Moua'wiyya connaissait sauver les apparences contrairement à son fils Yazid qui violait en public les règles de l'islam, rependait la turpitude, il avait propulsé la débauche à un niveau élevé.
Dans ce contexte, l'ensemble des musulmans était prêt à se soulever contre les Omeyades pour les écarter, c'est en ce moment que l'imam Hussein (as) intervint pour appliquer son dernier coup.

Le martyre, l'ascension céleste de l'imam Hussein (as) grâce à son rejet de négociation et de trêve avec les ennemis de l'islam

Les imams et les guides saints nous ont ordonné de défendre notre droit jusqu'où nous en sommes capable sans jamais laisser l'injustice nous dominer. Ils nous ont toujours recommandé de vivre librement de la même manière que l'imam Hussein (as) soutient dans l'un de ses propos: "Ô peuple! Sachez que les circonstances me placent entre la guerre "se faire tuer" ou accepter l'humiliation. Cependant, l'humiliation est quelque chose dont nous ne digérons pas ce qui fait que nous ne nous laisserons jamais dominer par l'humiliation"

C'est ainsi que l'imam déclare dans le douloureux évènement de Karbala "Non Je jure par Dieu, je ne déposerai pas la main de l'humiliation dans la vôtre. Je ne me soumettrai pas comme un esclave. Je me battrai et je me sacrifierai et je mourrai dans la l'honneur)" Puis, on peut bien observer l'esprit du refus de compromis dans les propos de l'imam concernant l'évènement de Karbala. L'imam déclare :"Loin de nous l'avilissement".

Dans un autre cas historique, nous lisons: "Ibn Abbas avait conseillé à l'imam de donner l'allégeance à Yazid et de faire la paix avec la famille Omeyade. L'imam répondit: "Jamais! Jamais Ô Ibn Abbas! Ceux-ci ne me laisseraient jamais jusqu'à ce qu'il me force à donner l'allégeance ou qu'ils m'assassinent".

Dernier mot

Pour terminer, il faut dire que l'imam Hussein (as) avait combattu pour l'intérêt de l'islam et des musulmans au point même de se sacrifier. Oui! L'imam Hussein s'était soulevé, l'imam Hassan avait fait la paix et bien d'autres cas comme ceux-là démontrent l'influence des circonstances temporelles et spatiales dans la conduite pratique du messager de Dieu et des imams infaillibles. Il est évident que si n'importe lequel des imams infaillibles se retrouvait dans les mêmes contextes, il aurait pris la même décision, donc, le changement de stratégie ne signifie pas changement des valeurs ou de la loi de Dieu. En d'autres termes, si l'imam Hassan (as) avait vécu à l'époque de Yazid, il se serait soulevé et si l'imam Hussein (as) avait vécu à l'époque de Mouawiya, il aurait fait la paix.
Mais, à cette époque, supposons pour nous qu'on se lève pour se battre contre les Yazid de notre époque. Et l'islam pour lequel l'imam s'est sacrifié pour sauver ses valeurs, son sanctuaire doit être préservé par nous. Et face à l'ennemi qui existe à toute époque, nous devons nous défendre afin de faire partie du cercle d'intercession de celui-ci.

Source: Site d’information du bureau de l’Ayatollah Makarem Shirazi

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