(A.P.Hawzah) -L’ayatollah Alireza Arafi, directeur des séminaires du pays, s’est rendu en Irak pour participer au Congrès international dédié à Mirza Mohammad Hossein Na’ini, l’un des juristes et penseurs politiques les plus influents du monde islamique contemporain. Au cours de ce voyage, il prévoit également de visiter les sanctuaires des lieux saints de Najaf et de Karbala, afin de renforcer les liens spirituels et institutionnels entre les deux pays.

Le premier volet du Congrès international de Mirza Na’ini s’est tenu au mois de Mehr à Qom, avec un message spécial du Guide suprême de la Révolution islamique. L’événement d’ouverture, organisé à l’école théologique Imam Kazem (as), a réuni l’ayatollah Ja‘far Sobhani, des érudits éminents, des professeurs et des étudiants en sciences religieuses, avant de se poursuivre dans la ville sainte de Mashhad. Ce congrès est organisé conjointement par les séminaires de Qom et d’Irak, ainsi que par les administrations des lieux saints chiites. Les sessions internationales principales se tiendront à Najaf le 28 novembre et à Karbala le 30 novembre, en présence de figures religieuses et universitaires venues de divers pays islamiques.

Mirza Mohammad Hossein Ghazavi Na’ini, connu sous le nom de Mirza Na’ini, est né à Na’in en 1276 de l’hégire lunaire dans une famille profondément enracinée dans la science religieuse et la direction spirituelle. Fils du cheikh al-Islam Mirza Abdolrahim et petit-fils de Mirza Mohammad Sa‘id, il refusa d’hériter du poste de cheikh al-Islam après la mort de son père, choisissant plutôt de poursuivre des études religieuses approfondies. Cette décision marqua le début d’une carrière intellectuelle et spirituelle remarquable, caractérisée par un profond engagement envers la réflexion religieuse et sociale de son temps.

Devenu plus tard l’un des jurisconsultes et penseurs les plus influents du séminaire de Najaf, Mirza Na’ini se distingua par ses travaux novateurs en droit et en philosophie politique. Ses écrits, notamment sur la légitimité constitutionnelle et le rapport entre religion, justice et participation publique, demeurent des références majeures dans le monde islamique contemporain.

Le congrès international entend rendre hommage à cet héritage intellectuel universel et à son actualité face aux défis politiques et sociaux du monde musulman. La présence d’autorités religieuses de haut rang, comme l’ayatollah Arafi, souligne l’importance de cet hommage conjoint entre les séminaires (écoles religieuses) d’Iran et d’Irak.