(A.P.Hawzah) -À l'occasion des jours de Fatimiyyah, un extrait des discours de l'Imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique concernant la personnalité et la vie de Dame Az-Zahra (sa) est présentée à vous, érudits.
Cette courte vie de dix-huit ans ou un peu plus de cette Noble Dame a une telle histoire, qui est une affaire importante.
Cette Dame est l'incarnation des concepts humains et islamiques les plus élevés concernant la femme, auxquels il faut prêter attention.
La leçon de Fatima Az-Zahra concerne surtout ces points. Certains concepts islamiques sont des concepts spécifiques, comme la maternité, la conjugalité, la maîtrise du foyer, l'éducation des enfants ; en tout cela, le sommet absolu de l'idéal, c'est Dame Fatima Az-Zahra (sa).
Dans le domaine de l'éducation des enfants, dans le domaine de la coopération avec le mari, dans les domaines communs et dans ces choses qui sont communes entre l'homme et la femme, comme l'adoration de Dieu - les grands devoirs comme l'adoration de Dieu - la situation de Fatimah Az-Zahra (sa) est une situation extraordinairement étonnante et importante.
L'Imam Hassan Al-Mujtaba (as) a dit :
« La nuit du vendredi jusqu'au matin, ma mère est restée éveillée, elle adorait, chaque fois que j'entendais sa voix, je voyais qu'elle priait pour les autres ; le matin, j'ai dit : Mère ! Tu as prié pour les autres, tu n'as pas prié pour toi-même ;
Elle a dit : Mon fils, اَلجارَ ثُمَّ الدَّار (le voisin d'abord, puis la maison) ; c'est une leçon. »
Dans l'affaire de [la révélation de la sourate] Hal Atâ [il est mentionné que] «اِنَّما نُطعِمُکُم لِوَجهِ الله» (Nous ne vous nourrissons que pour la Face d'Allah) ; je considère cela comme une leçon pour la communauté islamique, pour la société islamique, pour la République Islamique, que l'action doit être accomplie avec sincérité.
Al-Hassan Al-Basri, qui fait partie des célèbres huit ascètes et a aussi un différend avec les Ahl-ul-Bayt, dit :
«ما کان فی هذه الامّة اعبد من فاطمة کانت تقوم حتّی تورّم قدماها» ; « Il n'y avait pas dans cette communauté de plus adorateur que Fatima ; elle se tenait debout (en prière) jusqu'à ce que ses pieds enflent. »
La signification de cette expression «ما کان اعبد من فاطمة» ; (Il n'y avait pas de plus adorateur que Fatima) n'est pas qu'il existait un nombre de personnes semblables à elle et à sa mesure ; non, dans les expressions arabes, sa signification est que personne dans la communauté n'était comme elle en matière d'adoration.
C'est Al-Hassan Al-Basri qui dit cela ; Al-Hassan Al-Basri n'a pas vécu l'époque de Fatima Az-Zahra, mais le fait qu'il dise cela de manière aussi catégorique montre que cela faisait partie des choses établies et largement transmises qui existaient à cette époque.
Le devoir d'adoration, puis le devoir d'injonction au bien et de jihad, c'est-à-dire la présence sur cet étonnant champ de bataille où devait se décider le destin de la communauté islamique, et cette présence étonnamment tumultueuse de Fatima Az-Zahra avec ces sermons étonnants. Le plan complet de l'identité de la femme dans la logique de l'Islam, la voici.
Une bonne mère, une bonne épouse, "Moudjahid fî sabîli-llâh" (combattante dans le sentier d'Allah), en même temps maîtresse de maison, gestionnaire du foyer, et en même temps adoratrice et servante de Dieu le Très-Haut.
Et en fin de compte, Fatima Az-Zahra (sa) a montré que la femme peut atteindre le rang suprême de l'infaillibilité ('Ismat), telles sont les caractéristiques de cette Noble Dame.
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