mercredi 12 novembre 2025 - 16:15
Journée du Martyr : Le Hezbollah réaffirme sa détermination face à Israël

Hawzah/À l’occasion de la Journée du Martyr, célébrée chaque 11 novembre, en mémoire de la première opération martyre menée par le résistant Ahmad Qassir en 1982 contre le siège du gouvernorat israélien à Tyr — une opération qui avait entraîné la mort de plus de 100 militaires israéliens —, le Secrétaire général du Hezbollah, Sheikh Naïm Qassem, a réaffirmé avec force la détermination du mouvement. Il a assuré que « la Résistance ne pliera pas » et « ne renoncera jamais à ses armes ». Sheikh Qassem a ajouté, avec une rhétorique forte, que : « Israël a les moyens de contrôler toute la région, à l’exception du Liban ! »

(A.P.Hawzah) -Lors de son discours diffusé simultanément dans 6 régions libanaises, à savoir dans la banlieue sud de Beyrouth, au sud et à l’est du Liban, Cheikh Qassem a rappelé qu’Israël ne s’est retiré du sud du Liban en l’an 2000 que grâce à la résistance, et non aux moyens politiques ou diplomatiques.

Selon lui, le déploiement de l’armée libanaise au sud du Liban en fonction du cessez-le-feu conclu après la Bataille de Braves de 66 jours, en octobre et novembre 2024, n’est pas une perte pour le Hezbollah. Il considère que c’est Israël qui est perdant car il s’abstient de respecter cet accord.

Cheikh Qassem estime que la poursuite des agressions israéliennes contre le Liban s’inscrit dans le cadre du projet de Grand Israël prôné par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Il a assuré que l’ingérence flagrante des Etats-Unis dans tous les aspects de la vie du Liban a pour but de s’immiscer dans l’avenir de ce pays.

Il estime que l’entité sioniste n’a pas besoin de prétexte pour attaquer le Liban, raison pour laquelle il passe d’un prétexte à un autre pour se justifier.

« L’argument d’Israël se fonde sur sa sécurité future. Dès lors, ayant réalisé cet objectif, il attaque », a-t-il déclaré. « Il semble que ses capacités soient suffisantes pour maintenir ce contrôle pendant un certain temps dans toute la région, sauf au Liban ».

Accusant les Etats-Unis d’utiliser et d’exploiter « Israël » pour leurs intérêts dans la région, cheikh Qassem a exposé les 5 points de la position du Hezbollah concernant la conjoncture actuelle.

D’après lui, c’est la société de la résistance qui protège l’Etat libanais et face à elle « les Etats-Unis et Israël devraient s’inquiéter ».

Le numéro un du Hezbollah a de nouveau assuré dans son discours que malgré les grosses pertes infligées, « nous resterons debout » et « nous serons prêts » en cas de nouvelle agression. Et de conclure en présentant les 3 principes qui régissent actuellement le Hezbollah dans son action.

En plus de l’importante participation populaire massive, des représentants de partis politiques, d’associations religieuses et sociales étaient présents lors de la diffusion de l’allocution retransmise par la télévision al-Manar.

Le slogan choisi cette année pour la célébration de la Journée du Martyr a été « En nous élevant en martyrs nous triomphons », une parole du Martyr suprême sayyed Hassan Nasrallah.

Les principales idées du discours

La meilleure façon de commencer cette journée solennelle est de reprendre les paroles du Maître des Martyrs de la Nation, Sayyed Hassan Nasrallah : « Quand nous tombons en martyrs, nous triomphons. »

Nous nous tenons devant les moudjahidines qui ont accompli leur devoir et poursuivi leur chemin, versant leur sang pour que notre honneur demeure. Le martyr Ahmad Qassir nous a instruits par son sang, nous a nourris par ses sacrifices et a ouvert la voie à la libération et à la dignité de notre terre. Ce chemin a été tracé par Cheikh Ragheb Harb, Sayyed Abbas al-Mousawi, par le Maître des Martyrs de la oumma sayyed Hassan Nasrallah et par Sayyed Hachem Safieddine et tous les martyrs justes.

Le Jour des Martyrs est un jour de recueillement pour les familles des martyrs qui ont embrassé leurs proches disparus, et pour tous ceux qui ont été tués ou sont morts pour la cause de Dieu Tout-Puissant, parmi les fidèles et ceux qui la soutiennent et la défendent.

Aujourd’hui, nous commémorons le martyr Qassir, dont quatre autres frères ont subi le martyre pour la cause de Dieu Tout-Puissant.

La famille du martyr Ahmad Qassir est un modèle pour nos familles, un modèle pour notre société et un témoignage des sacrifices consentis sur le chemin du martyre.

Le martyre est un acte de vie, tandis que la mort dépend de Dieu Tout-Puissant et dont le djihad ne peut hâter.

La mort la plus honorable est le martyre. Ces hommes ont franchi toutes les épreuves pour demeurer à jamais dans nos cœurs, dans nos vies et dans notre avenir.

« Israël » a été expulsé par la force

L’objectif d’Israël via l’invasion du Liban en 1982 n’était pas d’empêcher l’Organisation de libération de la Palestine de lancer des roquettes, mais bien d’occuper le Liban-Sud et d’y établir des colonies.

Sinon que signifie le fait qu’Israël ait continué d’occuper le Liban de 1982 à 2000 ?

Les forces d’occupation étaient stationnées dans la bande frontalière jusqu’à leur retrait humiliant en l’an 2000, suite aux frappes de la résistance et aux sacrifices des martyrs.

Le Hezbollah a été fondé sur l’idéal du jihad, de la foi, de la dignité et de la libération de la Palestine.

Les moudjahidines possèdent la force de la foi et de la volonté, ce qui leur a permis de chasser Israël après 18 ans d’occupation.

« Israël » ne s’est pas retiré par les négociations ou la politique ; son retrait a été inconditionnel, suite aux frappes de la résistance.

Entre l’an 2000 à 2023, nous avons maintenu un état de dissuasion grâce à la présence de la résistance et à l’unité entre le peuple, l’armée et la résistance.

La Bataille des Braves (en octobre et novembre 2024) a fait barrage à l’invasion israélienne. Ces jeunes héros, par leurs combats, ont repoussé 75 000 soldats et officiers israéliens aux abords des villages de la ligne de front.

La présence de l’armée à la frontière n’est pas une perte

L’accord de cessez-le-feu stipule le retrait d’Israël du Sud-Liban et le déploiement de l’armée libanaise. Il prévoit une compensation acceptable pour la résistance, car l’armée libanaise la remplacera à la frontière. Nous ne sommes pas perdants.

L’armée libanaise est composée de nos fils, et leur présence à la frontière pour combattre l’ennemi israélien et le chasser de notre terre est une victoire pour nous.

Ce que fait la résistance représente un immense sacrifice, pour elle-même et pour les autres, et nous ne nous en vantons devant personne.

Nous souhaitons que tous ceux qui peuvent défendre ce pays soient en première ligne, à leurs côtés, pour le défendre, tandis que nous les soutenons et les appuyons.

Israël a perdu cet accord car il s’est retiré, et il doit se retirer conformément à l’accord, sans tirer profit de son agression. Il est clair qu’il doit se retirer, et ce retrait est pour nous une victoire acceptable.

Pourquoi « Israël » n’a pas respecté le cessez-le-feu ?

La question qui se pose et qui nous amène au deuxième point, est la suivante : pourquoi Israël n’a-t-il pas rempli ses obligations, ou plutôt, pourquoi les États-Unis n’ont-ils pas mis en œuvre les leurs par l’intermédiaire d’Israël ? La raison est claire, en fait, les raisons sont claires.

Premièrement, parce que le Liban recouvrera sa liberté, sa souveraineté et sa dignité si Israël se retire.

Deuxièmement, parce qu’une année s’est écoulée et toutes ces attaques et violations commises par « Israël » n’ont pas entraîné la résistance ou le Liban dans une riposte qui aurait donné à Israël un prétexte pour invoquer le non-respect de l’accord. Par conséquent, la sécurité des colonies est restée normale et naturelle, et « Israël » ne peut prétendre que sa sécurité est menacée.

Troisièmement, parce qu’Israël veut s’immiscer dans l’avenir du Liban. Ce que font aujourd’hui les États-Unis et Israël ne se limite pas à parler de la sécurité d’Israël ou à mettre en œuvre l’accord ; il s’agit, en réalité, d’une ingérence dans l’avenir du Liban.

Ils s’ingèrent dans les affaires du Liban pour déterminer la configuration de son armée, de son économie, de sa politique et de sa position. Les États-Unis, par le biais d’Israël, cherchent à anéantir les capacités de résistance du Liban et à n’armer l’armée que dans la mesure nécessaire pour affronter le Hezbollah. Autrement dit, l’armée ne doit pas être en mesure d’abattre un seul avion ni de lancer un seul missile contre l’ennemi israélien. La destruction des capacités du Liban et son exposition à l’ennemi israélien constituent l’obstacle qui empêche « Israël » de se retirer et les États-Unis de remplir leurs obligations au titre de l’accord.

Pourquoi agissent-ils ainsi ? Parce qu’ils estiment que l’accord confère des avantages au Liban et que, si Israël se retire du Liban conformément à cet accord, le Liban conservera un moyen de pression pour se défendre et préserver sa dignité.

Par conséquent, ils font pression sur le gouvernement pour qu’il fasse des concessions sans compensation ni garanties, en incitant à la violence et en permettant à Israël de rester une puissance occupante et d’attaquer à sa guise. En réalité, Israël occupe tout le Liban grâce à sa puissance aérienne, son agression et ce sous le commandement américain.

« Israël », de prétexte en prétexte

Voici la situation telle qu’elle se présente : « Israël » ne veut pas se retirer car il souhaite contrôler le Liban politiquement, économiquement, socialement, financièrement et géographiquement. Il veut faire du Liban une zone d’expansion pour ses colonies, dans le cadre du Grand Israël.

Malheureusement, notre gouvernement libanais n’a rien trouvé dans la déclaration ministérielle, si ce n’est le monopole des armes. Le gouvernement prétend mettre en œuvre ce monopole pour supprimer tout prétexte à l’ennemi israélien. Le désarmement n’est plus un prétexte, car ils en ont trouvé un nouveau : le Hezbollah se renforce et se réarme, et ils ne le laisseront donc pas faire.

Et il y a un autre problème : le Hezbollah est financé, il reçoit de l’argent, et l’argent lui donne du pouvoir. Du prétexte du désarmement à celui du renforcement, puis à celui du financement, ils finiront par dire que le véritable prétexte est l’existence même de cette entité, de cette société, de cet environnement, de ces éléments, et de ces enfants qui grandiront dans le futur. Leur existence repose sur les mêmes fondements, et non sur ces prétextes divers qui ne cesseront jamais d’exister.

Toute la région, sauf le Liban

L’argument d’Israël se fonde sur sa sécurité future. Dès lors, ayant réalisé cet objectif, Israël attaque. Il semble que ses capacités soient suffisantes pour maintenir ce contrôle pendant un certain temps, contrairement au Liban. Voire dans toute la région.

L’agression criminelle quotidienne contre le Liban engendre des martyrs, des destructions et des attaques directes.

Combien de civils ont-ils été tués et comment ces actes odieux sont-ils perpétrés ?

Aujourd’hui, les Israéliens tuent des civils sans distinction, même chez eux. Ils détruisent des maisons, rasent des terrains, empêchent le retour des civils et anéantissent toute vie dans la zone tampon le long de la frontière avec la Palestine occupée.

Selon le ministère de la Santé, on dénombre 303 martyrs depuis l’accord – soit environ un an – et 917 civils blessés, parmi lesquels des enfants, des hommes, des femmes et des résistants. Comment qualifier cela ?

Depuis un an, « Israël » commet des milliers de violations, des centaines d’attaques et fait des centaines de martyrs et de blessés. Pourtant, certains prétendent encore que le problème vient de nous, au Liban. Non, le problème vient d’Israël.

Je ne parlerai pas des « serviteurs d’Israël » lors de cette réunion, car même sous la lumière crue, ils ne verraient rien ; ils sont aveugles.

Qui sont les « serviteurs d’Israël », pour ne pas être injuste envers quiconque ? Ce sont ceux qui ne défendent pas leurs concitoyens, ne condamnent pas l’agression israélienne et participent aux pressions exercées pour satisfaire les exigences américaines et israéliennes.

Nous nous adressons à ceux qui ont une conscience vive et un sens patriotique, que nous espérons voir se raviver s’il s’est endormi pour une raison ou une autre.

Nous demandons pourquoi le gouvernement libanais n’a pas inscrit à son ordre du jour un plan de rétablissement de la souveraineté nationale, n’a pas établi de calendrier et n’a pas exigé de rapports mensuels de l’armée libanaise et des agences compétentes détaillant nos progrès en la matière.

L’Amérique utilise « Israël »

Le gouvernement libanais doit également inclure dans son programme un refus catégorique d’appliquer les diktats américains et de s’y soumettre. Le projet américain est un projet d’occupation, d’expansion et d’agression. L’Amérique utilise « Israël » ; lorsqu’on parle d’agression israélienne, on parle en réalité d’agression américaine. Quand on dit que l’Amérique vient au Liban avec certaines exigences, elle tente en réalité de le soumettre et utilise la pression israélienne pour atteindre ses objectifs.

Quand les Américains parlent d’étranglement financier, quel rapport avec la situation sociale, les prêts sans intérêt et tous les services publics ?

Le gouvernement doit agir dans le but de protéger ses citoyens, de préserver le système social et d’assumer sa responsabilité en matière de reconstruction, de développement et de garantie des droits. Il n’appartient pas au gouvernement libanais d’écouter les diktats américains et de les exécuter.

Si quelqu’un souhaite démontrer le succès ou l’échec du gouvernement, il devrait présenter un rapport détaillant ses actions en matière de souveraineté et de reconstruction, plutôt que de s’engager dans des démarches futiles.

Les Américains sont très clairs, et Barrak (l’envoyé Tom) l’a explicitement déclaré : ils veulent armer l’armée libanaise pour qu’elle combatte son propre peuple résistant. Il l’affirme ouvertement. Comment peut-on accepter cela ? C’est inacceptable.

Les Américains veulent superviser le démantèlement de la puissance et des capacités militaires de tout le Liban afin qu’Israël reste sans dissuasion.

Les 5 points de la position du Hezbollah

Quelle est la position du Hezbollah ? Je la résumerai en cinq points :

Premièrement, l’accord signé le 27 novembre 2024 concerne exclusivement la zone située au sud du fleuve Litani. « Israël » doit se retirer, cesser son agression et libérer les prisonniers. La sécurité des colonies n’est pas remise en question. L’État libanais, par l’intermédiaire de son gouvernement et de ses institutions, a la responsabilité d’assurer le retrait d’Israël par tous les moyens légitimes et disponibles. L’autre partie doit faire preuve de créativité quant à la mise en œuvre de cet accord, car le Liban, avec sa résistance et son peuple, a déjà rempli ses obligations.

Deuxièmement, le Sud relève de la responsabilité de l’État et du gouvernement. Le peuple et la résistance ne parviendront pas à la stabilité au Liban tant que l’agression israélienne et les pressions américaines se poursuivront.

Si le Sud est en difficulté, c’est tout le Liban qui en souffrira, à cause des États-Unis et d’Israël. Nul ne doit faire comme si nous n’avions aucun lien avec ce Sud ; non, nous sommes liés à tout le Liban.

Troisièmement, cet accord est irrévocable et l’ennemi israélien ne sera pas exonéré de ses responsabilités par un autre accord. L’accord doit être appliqué ; c’est fondamental. Après sa mise en œuvre, toutes les voies seront ouvertes à un dialogue interne positif et constructif entre les Libanais, fondé sur la force, l’indépendance et la souveraineté du Liban. Nul n’a le droit de s’immiscer dans les accords conclus par les Libanais.

Quatrièmement, la poursuite de cette agression, avec ses martyrs et ses destructions, est inadmissible. Toute chose a ses limites, je n’ajouterai rien à ce que j’ai déjà dit. Que les personnes concernées prennent garde, car les choses ne peuvent pas continuer ainsi.

Cinquièmement : Nous sommes un peuple vivant, profondément blessé par la guerre, mais nous sommes vivants, courageux et résilients.

La société de la résistance protège l’État

En cette Journée des Martyrs, nous saluons les familles nobles et pures des moudjahidines, les hommes, les femmes et les enfants, les blessés et les prisonniers, tous ceux qui ont soutenu les moudjahidines et les martyrs, tous ceux qui ont hissé haut cet étendard, et tous ceux qui ont été une voix forte et influente sous la bannière du Maître des Martyrs de la Oumma, Sayyed Hassan Nasrallah, que Dieu l’agrée.

Cette société de la résistance protège l’État des pressions extérieures et renforce sa position. Inspirez-vous de cette société. La société de résistance bloque à « Israël » toutes les voies sécuritaires, politiques, économiques et militaires. Inspirez-vous de cette société.

Le cortège funèbre d’un million de personnes pour les deux chefs martyrs est-il un crime ? C’est notre réalité dans notre pays et sur notre terre, et c’est notre peuple qui a exprimé cet engagement.

Le rassemblement de 75 000 scouts dans la Cité des Sports pour cette grande réunion scoute est-il un crime ? Ce sont nos enfants, la future génération de notre pays et de notre terre. Ils portent haut l’étendard de l’éthique, de la loyauté, de la lutte, de la vérité, de l’avenir, de la paix et de la sécurité. Serait-ce un crime ?

L’unité entre le Hezbollah et le Mouvement Amal est-elle un crime ? Cette cohésion populaire est la pierre angulaire de la construction de notre terre et de notre pays, le Liban. On devrait réfléchir à la manière de s’unir, et non condamner l’unité existante.

Certains articles nous disent de ne pas affirmer que nous nous sommes relevés, car si nous le faisons, les Israéliens s’en serviront comme prétexte. Les Israéliens n’ont pas besoin de prétextes ; ils ont déjà tous les prétextes. Notre existence même est un prétexte pour eux.

Nous nous relevons grâce à notre présence naturelle dans notre pays et notre société. Nous sommes une société dynamique et forte, une société qui se sent en sécurité grâce à la résistance et grâce à la libération. Voilà la vraie force. Notre force réside dans la foi et la volonté. Il ne s’agit pas de capacités.

Ils veulent nous faire disparaître ; ils veulent nous anéantir. C’est ainsi que nous le percevons. Nous sommes confrontés à une véritable menace existentielle et, par conséquent, nous avons le droit de tout mettre en œuvre pour faire face à ce danger.

L’Amérique et « Israël » devraient désespérer.

Retenez ceci : notre résistance est forte, forgée par notre volonté, notre foi et le sang de nos martyrs. Elle n’a fait qu’accroître notre force et notre dignité, et les sacrifices de notre peuple ont éclairé le chemin de notre gloire.

L’intimidation et les pressions ne nous feront pas fléchir. Nous défendrons notre terre, notre peuple, notre dignité et notre honneur. Nous ne capitulerons pas et nous ne laisserons pas l’avenir de nos générations aux arrogants, aux criminels, aux intrus et aux agents.

Nous ne renoncerons pas à nos armes, qui nous donnent cette détermination et cette force, et nous permettent de nous défendre.

L’Amérique et « Israël » devraient désespérer. Nous sommes les fils de Hussein, nous sommes les précurseurs de l’imam al-Mahdi (que Dieu hâte son retour), et nous sommes le peuple des batailles épiques pour la défense. Nous sommes le peuple inébranlable de cette terre.

Nous avons consacré nos vies à Dieu Tout-Puissant, afin que les démons ne nous contrôlent pas. Nous vivrons avec dignité ou nous mourrons avec dignité.

Nous sommes attaqués, et nous nous défendrons. Tout prix est moindre que celui de la reddition, et elle ouvre la voie à la victoire. Nous sommes convaincus de notre victoire.

Nous resterons debout, nous serons prêts

En conclusion, vous dites que nous avons subi de lourdes pertes, ce qui est vrai. Qu’Israël est agressif, ce qui est vrai. Que l’Amérique est tyrannique, ce qui est vrai. Elle est despotique, c’est vrai. Mais il est tout aussi vrai que nous ne fléchirons pas et nous resterons debout. Vous nous avez déjà mis à l’épreuve lors de la Bataille des Braves, et si vous souhaitez nous tester à nouveau, nous serons prêts. Mais nous ne nous retirerons pas du champ de bataille et nous nous défendrons de toutes nos forces.

Il y a trois principes que nous espérons que nos ennemis s’en souviendront avant nos amis : nous avons confiance en trois principes qui nous guident en ce moment.

Premièrement, cette résistance et son peuple ne peuvent être vaincus.

Deuxièmement, nous serons victorieux, et nous atteindrons l’un de ces deux nobles destins : la victoire ou le martyre.

Troisièmement, c’est le temps de la persévérance et de la construction de l’avenir.

Sachez que nous agissons suivant ces trois principes.

Source: Al-Manar

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