Ispahan(A.P.Hawzah) -L'Ayatollah Mahdavi a réfuté l'idée que l'opposition de Madame Fatima (psl) ait été une simple réaction émotionnelle à une perte personnelle ou un différend dynastique mineur. Il a souligné que cette résistance était motivée par une sagesse profonde et la nécessité religieuse absolue.

Sa démarche était une application directe du principe coranique de la défense de la Vérité divine, particulièrement lorsque celle-ci est menacée d'extinction historique. Le cœur de sa lutte était la sauvegarde de l'Imamat, principe théologique fondamental pour la continuité de la guidance prophétique.

Le prédicateur a avancé un argument historique crucial : le silence de Hazrat Fatima aurait conduit à la marginalisation définitive de la vérité de l'Imamat dans le cours de l'histoire islamique. En s'exprimant et en agissant, elle a établi une ligne de démarcation théologique irrévocable.

"Sa défense n'était pas seulement la défense de son droit légitime, mais la défense de l'avenir de l'Islam tel que désigné par Dieu et le Prophète."

L'Ayatollah Mahdavi a ensuite tracé une ligne de fracture nette avec la philosophie occidentale contemporaine, la jugeant incapable d'appréhender le véritable intérêt humain. Selon son analyse, la pensée occidentale moderne, dénuée des fondements théologiques du Dieu Transcendant et de la croyance en la Résurrection, est réduite à une vision matérialiste et utilitariste de l'existence.

Le "bien-être" dans cette vision est réduit aux seuls plaisirs matériels, aux acquis immédiats et à la gratification sensorielle à court terme. Cette perspective, dépourvue de l'horizon de l'éternité, ne peut concevoir la valeur suprême du sacrifice pour la Justice, principe cardinal dans la tradition chiite.