lundi 10 novembre 2025 - 15:25
une erreur de calcul pourrait faire basculer le pays vers un désastre de type Daech.

Hawzah/ L’Imam de la prière du vendredi de Bagdad a en outre mis en garde contre les conflits permanents avec les grandes puissances, affirmant que l’Irak est constamment en confrontation avec elles et que toute erreur de calcul pourrait entraîner un recul similaire à l’ère de Daech, dont les conséquences seraient alors assumées par le peuple lui-même.

(A.P.Hawzah) -L’Ayatollah Sayed Yasin Al-Moussawi, Trente à Bagdad et professeur éminent du séminaire islamique de Najaf, a affirmé lors de son récent sermon précédant les élections que la responsabilité du choix des candidats incombe entièrement à l’électeur. Il a souligné que les érudits et les autorités religieuses ne recherchent pas leurs intérêts personnels, mais accomplissent leur devoir religieux en distinguant le vrai du faux.

L’Imam de la prière du vendredi de Bagdad a en outre mis en garde contre les conflits permanents avec les grandes puissances, affirmant que l’Irak est constamment en confrontation avec elles et que toute erreur de calcul pourrait entraîner un recul similaire à l’ère de Daech, dont les conséquences seraient alors assumées par le peuple lui-même. Il a qualifié le système politique actuel de « système sous occupation américaine », déclarant que les ressources vitales du pays, notamment l’électricité, l’eau, l’industrie et le commerce, ne sont pas sous le contrôle des gouvernements successifs, mais entre les mains des États-Unis, rendant ainsi les promesses électorales concernant les services publics fausses.

L’Ayatollah Al-Moussawi a également critiqué les pressions régionales et les menaces américaines, dénonçant l’imposition par les États-Unis et leurs « alliés régionaux » d’options politiques préétablies en Syrie. Il a mis en garde contre l’établissement d’une zone « démilitarisée » gérée de facto par les bases américaines dans le but de « protéger le régime sioniste ». Il a révélé des contacts entre des responsables américains et le ministre irakien des Affaires étrangères, qu’il a qualifié de « produit 100 % américain », précisant que ces communications visaient à transmettre un message d’avertissement à Bagdad : toute option électorale allant à l’encontre des intérêts américains pourrait entraîner des tensions et des conflits dans le pays.

l’Ayatollah Al-Moussawi a énuméré une série de dossiers économiques « catastrophiques », incluant le projet de transfert de pétrole vers Israël via la Jordanie, la cession du projet du port d’Al-Faw à une société émiratie liée à Israël, les différends concernant Khor Abdullah et Zubair, les importations annuelles de 12 milliards de dollars de Turquie (potentiellement 20 milliards), les projets de ponts et viaducs aggravant le trafic à Bagdad, la conversion de parcs en propriétés commerciales, ainsi que l’étude du transfert d’une partie du désert de Muthanna à l’Arabie Saoudite.

Enfin, l’Imam a vivement critiqué certains responsables locaux pour avoir accueilli Al-Joulani, le décrivant comme quelqu’un qui avait changé alors qu’il cherchait l’annulation de sa peine de mort au Conseil de sécurité. Il a qualifié de « violation de la souveraineté nationale » la tenue et l’acceptation de telles rencontres.

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