Qom (A.P.Hawzah) -Lors de son sermon du vendredi 31 octobre à la salle de prière Qods de Qom, l’ayatollah Seyyed Hashem Hosseini Bushehri, imam de la prière du vendredi à Qom, a présenté ses condoléances à l’occasion de l’anniversaire du martyre de Fatima al‑Zahra (paix sur elle). Il a rappelé que la grandeur de cette noble figure ne se limitait pas à sa filiation avec le Prophète (paix et bénédictions sur lui), mais à ses vertus exceptionnelles, qui font d’elle un modèle intemporel de perfection spirituelle.

Abordant ensuite les questions politiques et sociales, Son Éminence a évoqué les événements du 13 Aban – date symbolique de l’exil de l’imam Khomeiny, de la Journée des étudiants et de la prise de l’ambassade américaine – pour rappeler la continuité de l’hostilité des États-Unis envers la République islamique. Il a dénoncé leurs ingérences et leurs crimes passés, citant notamment la guerre Iran‑Irak, le martyre du général Soleimani et la récente « guerre des douze jours ».

L’ayatollah Hosseini Bushehri a souligné que la stabilité actuelle de l’Iran repose sur la foi du peuple, l’unité nationale, la détermination de ses dirigeants et la puissance dissuasive de ses forces armées. Il a reproché à certains de sous‑estimer l’importance des capacités défensives, rappelant que « ceux qui critiquaient autrefois les missiles sont les mêmes qui regrettent aujourd’hui la fermeture du repaire d’espions américains ».

Il a également condamné « l’hypocrisie » des puissances occidentales, évoquant la conférence de Charm el‑Cheikh, organisée sous l’égide des États‑Unis pour instaurer la paix à Gaza alors que les bombardements s’y poursuivent.

Enfin, l’imam de Qom a longuement insisté sur la guerre culturelle à laquelle l’Iran serait confronté. Selon lui, les ennemis de l’islam ont remplacé les affrontements militaires par une offensive idéologique et morale visant à saper les fondements spirituels et familiaux de la société iranienne. Cette guerre invisible, a‑t‑il expliqué, se joue dans les médias, l’éducation, la culture populaire et les réseaux sociaux : elle cherche à affaiblir la foi, à promouvoir l’individualisme et à briser les liens familiaux.