(A.P.Hawzah) -Hojjat al-Islam Seyyed Alireza Trashiyoun, expert et conseiller familial, a répondu à une question sur la « gestion du comportement des adolescents agressifs », que nous présentons à notre public distingué.
L'âge de la puberté des enfants est plein de défis. Comment les parents peuvent-ils interagir de manière efficace et constructive avec leurs enfants durant cette phase ?
Si je devais utiliser une expression simple pour nos chères familles, je dirais que la période de la puberté, c'est-à-dire l'adolescence, est semblable à un « feu sous la cendre ».
À ce stade, le seuil de tolérance de l'enfant baisse, sa sensibilité s'accroît et des comportements plus conflictuels apparaissent. Durant cette période, la tendance à l'agressivité augmente chez les adolescents, et l'on observe également chez eux un désir de se retirer et d'éviter le foyer.
Cependant, éviter le foyer ne signifie pas nécessairement fuguer ; cela peut parfois signifier se distancier des parents, s'isoler dans sa chambre et passer de longues heures avec son téléphone portable.
Dans une telle situation, le premier principe pour faire face à un adolescent est la « tolérance ». Mais la tolérance ne signifie pas le laisser-faire ou l'indifférence ; il s'agit plutôt d'une « tolérance éducative ».
La tolérance dans le sens éducatif signifie accorder des privilèges calculés et adaptés à la situation. Par exemple, lorsqu'un adolescent nous fait une demande, s'il l'accompagne de cajoleries et d'affection, il fera souvent preuve de plus de coopération.
Mais si nous formulons simplement une demande sans préliminaires affectueux, il résistera probablement et s'opposera même catégoriquement. Par conséquent, dans de telles circonstances, nous devons user de « tolérance éducative ».
Par exemple, imaginez qu'un adolescent veuille regarder un match de football à la télévision.
Au même moment, nous devons acheter du pain pour la maison. Si nous l'envoyons acheter le pain juste au moment où le match commence, il résistera probablement.
Mais si nous faisons preuve de tolérance et disons : « Mon fils, regarde le match de football, et après qu'il soit terminé, merci d'aller acheter le pain », sa demande est respectée et notre tâche est accomplie. C'est cela la « tolérance éducative » : elle réduit les tensions et permet à l'adolescent de coopérer plus facilement.
Un autre point important est qu'il ne faut jamais regarder l'adolescent de haut. Cette attitude autoritaire et dominatrice accroît la distance affective. Au lieu de cela, nous devons nous placer à ses côtés en tant qu'accompagnateur et ami. Une communication en face-à-face et un dialogue respectuel créent les conditions pour réduire les tensions et renforcer la relation mutuelle.
Un dernier point est qu'en interaction avec l'adolescent, nous devons lui donner la priorité. Donner la priorité ne signifie pas satisfaire chacun de ses désirs sans condition, mais plutôt que dans les situations où il y a un choix entre la demande du parent et celle de l'enfant, il est préférable de parfois lui donner la priorité.
Par exemple, imaginez qu'un père ait l'intention de regarder les informations à la télévision, et qu'au même moment, l'adolescent veuille regarder le match de football qu'il affectionne.
Dans une telle situation, si le père donne la priorité à son enfant, il lui accorde en fait un privilège. Le résultat de ce comportement est que l'adolescent sera plus réceptif aux paroles de ses parents par la suite, et une interaction constructive s'établira.
Bien sûr, il est nécessaire que les parents clarifient la situation dans de tels moments. Cela signifie que le père dit calmement : « Mon fils, j'aimerais aussi regarder les informations aujourd'hui, mais comme je sais que tu tiens à regarder ce match de football, je préfère que tu aies la priorité. »
Cette communication est très importante, car l'adolescent comprend que le parent a consciemment cédé et lui a accordé de la valeur. Ce simple point, mais essentiel, joue un rôle clé dans la réduction des tensions et le renforcement de la confiance et du respect mutuels.




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