(A.P.Hawzah) -Le professeur Qaraati, professores de quran, dans l’un de ses discours, a abordé le sujet « le plus grand péché », qu’il présente ici aux personnes cultivées.
L’idée selon laquelle « Puisque j’ai péché, je ne vaux plus rien » est totalement fausse.
Le Coran met en garde de manière claire et insiste dans le verset « Ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu » sur le fait que le désespoir de la miséricorde divine constitue le plus grand préjudice pour l’homme.
Dans ce verset et d’autres textes religieux, il est dit que trois groupes d’êtres humains sont sujets au désespoir, alors que la miséricorde divine est vaste et universelle.
Si quelqu’un ne commet pas de péché majeur et reste sur le chemin de l’adoration, il fait partie des compagnons de Dieu et bénéficie de sa faveur.
Il faut cependant savoir que les péchés sont divisés en deux catégories, « majeurs » et « mineurs », et selon l’avis de tous les savants et conformément aux récits fiables, le premier et le plus grand des péchés majeurs est précisément le désespoir de la miséricorde de Dieu.
C’est-à-dire cette pensée où l’homme se dit : « Je ne vaux plus rien. » Ce type de désespoir est très dangereux et est même considéré dans les textes religieux comme un péché plus grand que beaucoup d’autres péchés.
On raconte qu’une personne avait saisi le rideau de la Kaaba et implorait Dieu en pleurant pour obtenir le pardon.
Alors qu’il continuait à supplier, il dit : « Je sais que je ne serai pas pardonné. » On lui demanda : « Pourquoi dis-tu cela ? Qui es-tu et qu’as-tu fait ? »
Il répondit : « Je suis celui qui a reçu de l’argent de Yazid, est allé à Karbala et a informé l’oncle de l’Imam Hussein, et ainsi j’ai participé à ce grand crime. »
On lui répondit : « Ton péché de désespérer de la miséricorde de Dieu est plus grand que ton départ pour Karbala et ce crime. »
Ce récit montre clairement qu’aucun péché — même le plus grand — ne justifie le désespoir de la miséricorde divine, et que ce qui est le plus dangereux est la chute dans le désespoir.




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