Qom (A.P.Hawzah) - Lors d'une rencontre avec le directeur de l'Université Jihad de la province de Qom, l'ayatollah Arafi a salué l'esprit révolutionnaire de l'institution et sa contribution au mouvement scientifique et culturel de la République islamique.

Il a déclaré :« L'Université Jihad est une institution née au cœur de la Révolution islamique. Sa mission est de mener le progrès scientifique, de sortir des impasses et d'ouvrir de nouveaux horizons grâce à l'innovation et à une culture de l'espoir. »

L'ayatollah Arafi a abordé un défi psychologique et historique de longue date en Iran : la croyance profondément ancrée en l'incapacité nationale.

il a noté :« Pendant plus d'un siècle, un sentiment d'impuissance a dominé, même parmi les élites. Malgré des exceptions à l'époque safavide ou à travers des personnalités comme Amir Kabir et Mossadegh, l'état d'esprit dominant restait celui du "nous ne pouvons pas". »

Il a souligné que cette culture a commencé à évoluer grâce aux avancées récentes, notamment dans le secteur de la défense stratégique.

Il a également déclaré : « Les avancées en matière de missiles et autres développements en matière de défense ont clairement démontré notre capacité à y parvenir. Ce succès doit désormais être étendu à tous les domaines scientifiques et universitaires. »

Il a exhorté le Jihad universitaire à intensifier ses efforts pour inculquer une culture nationale de compétence et d'excellence scientifique, en particulier auprès des jeunes et du monde universitaire.

Il a ajouté : « Le Jihad universitaire doit devenir le moteur du progrès scientifique et technologique, tant au niveau provincial que national. Il doit nourrir l'espoir, s'inspirer de la logique islamique et iranienne, et promouvoir l'indépendance et la dignité nationale. »

L'Ayatollah Arafi a souligné que le développement de cette culture des compétences n'est pas une tâche secondaire, mais un projet national central et à long terme.

Il a ajouté :« Cet esprit doit imprégner tous les secteurs : l’éducation, les universités, les séminaires, l’industrie et l’agriculture. Il s’agit d’une mission collective, et le Jihad universitaire est censé guider et piloter cet effort. »

En conclusion, il a réitéré l’espoir que les institutions universitaires du djihad non seulement poursuivent leurs contributions scientifiques, mais qu’elles dirigent également avec vision, conscience et une philosophie transformatrice enracinée dans les valeurs islamiques et iraniennes.