Érudit qui n'a jamais faibli dans ses études et ses écrits

(A.P.Hawzah) -L'Ayatollah Seyyed Mohsen Amin Ameli et le martyr Motahari décrivent ainsi dans leurs œuvres la personnalité scientifique et spirituelle de l'Ayatollah Mirza Hussein Nouri, juriste, traditionniste et auteur de Mostadrak al-Wasael, connu sous le nom de Mohadeth Nouri.

Récit de l'Ayatollah Seyyed Mohsen Amin Ameli :

"Mohadeth Nouri" était un savant, un érudit, un expert en science des hadiths et en science des transmetteurs, versé dans la science de la biographie et de l'histoire, un ascète et un dévot qui ne manquait jamais sa prière nocturne.

Il était unique en son temps pour sa maîtrise et sa connaissance des récits, des œuvres et des livres rares.

Il a rassemblé un grand nombre de précieux manuscrits.

Il ne montrait jamais de faiblesse dans ses études et ses écrits.

On raconte qu'un jour, revenant du marché, il rencontra une femme qui tenait deux livres qu'elle voulait vendre.

Mirza examina ces livres et découvrit qu'il s'agissait d'ouvrages précieux qu'il recherchait depuis longtemps sans succès.

Il donna de l'argent à la femme pour les livres, mais ce n'était pas suffisant.

Il enleva alors son aba (manteau) et le donna au courtier, mais ce n'était toujours pas assez.

Il finit par enlever et vendre sa qaba (tunique) pour pouvoir payer le prix complet des livres.

Récit du martyr Motahari

Le martyr Motahari dit dans ses œuvres à propos de ce juriste érudit :

Le défunt Hadj Mirza Hussein Nouri était un traditionniste d'une très grande valeur, éminent et extraordinairement érudit.

Il était de ces personnes dont les écrits se distinguent par leur érudition et leur maîtrise des paroles, des hadiths, des opinions, des points de vue et des conditions des personnes.

Quand on lit [ses œuvres], on s'étonne qu'une personne ait pu avoir une telle mémoire pour retenir tant de sujets - ce qui me surprend toujours personnellement - et c'est le cas du "défunt Hadj Mirza Hussein Nouri".

Il a écrit de nombreux livres en persan et en arabe - principalement en arabe.

Le style de ses livres est similaire à celui du défunt Hadj Sheikh Abbas; cependant, sa maîtrise et sa profondeur sont plus grandes que celles de Hadj Sheikh Abbas.

Source : Ayan al-Shia, vol. 6, p. 143, Introduction au Coran, vol. 10, p. 146.