(A.P.Hawzah) -Le serviteur de l’ayatollah Cheikh Abdolkarim Haeri, connu pour son ascétisme inégalé à son époque, raconte :
« Par une froide journée d’hiver, j’ai allumé un brasero pour lui apporter. Dès que je suis entré dans sa chambre, il m’a dit : "Je n’ai pas encore réussi à acheter du charbon pour les étudiants, car l’argent n’est pas encore arrivé. Donc, je ne peux pas non plus me réchauffer." »
À la fin de sa vie, il devait cinquante mille tomans à la hawzah de Qom.
Cinquante mille tomans à cette époque équivaudraient aujourd’hui à plusieurs milliards de tomans, je ne sais combien exactement.
Cette dette n’était pas pour lui-même, mais pour la hawzah de Qom.
Il disait ensuite : « Ce n’est pas ma dette qui m’inquiète, mais plutôt que Dieu Tout-Puissant puisse me dire : "Nous t’avions donné de l’honneur, pourquoi n’as-tu pas emprunté davantage pour dépenser pour la hawzah ?" Cet honneur est également une bénédiction divine. »
Dans les hadiths, il est mentionné que, tout comme Dieu a rendu la zakat obligatoire sur vos biens, Il a aussi rendu obligatoire la zakat sur votre réputation et votre prestige.
Source : Pendhay-e Sa’adat, vol. 1, pp. 20-22.