۳۱ اردیبهشت ۱۴۰۳ |۱۲ ذیقعدهٔ ۱۴۴۵ | May 20, 2024
Mohammad Reza Morvarid

Hawzah/L'Hodjat-ol-Islam Hadj Cheikh Mohammad Reza Morvarid, fils de Hadj Mohammad Ali, fut l'un des pieux de son époque. Il habitait le quartier Alikhan de Machhad.

Il aimait passionnément la famille du noble Prophète (salut et prière de Dieu sur lui), et aidaient les pauvres en secret. À l'âge de 28 ans, il épousa la fille de l'Ayatollah Hadj Cheikh Hassan Ali Tehrani. Quelques années plus tard, à l’époque où le choléra causait la mort de nombreux pèlerins à la Mecque, il partit pour le pèlerinage à la Mecque en compagnie du cheikh Mehdi Ghalandarabi. La même année, le bruit courut que les Britanniques, pour que les musulmans ne se réunissent pas à la Mecque, avaient contaminé l'eau de la Mecque.

Le défunt Morvarid entretenait des relations étroites et amicales avec les grands savants comme Hadj cheikh Abbas Qomi, Hadj Mollah Hashim (auteur du Montakhab al-Tavarikh) et Hadj Cheikh Hassan Ali Isfahani (Nakhodaki) qui après son décès, gardèrent le contact avec ses enfants. Hadj Cheikh Abbas Qomi allait de temps à autre chez lui, et offrait à son fils ainé quelques-uns de ses écrits.

Le défunt Morvarid avait conclu le ''pacte de fraternité'' avec le défunt Nakhodaki qui raconte :

«J'ai conclu le pacte de fraternité avec beaucoup de gens et finalement je prenais de l'avance sur eux, tandis qu'au sujet du cheikh Mohammad Reza Morvarid, malgré mes efforts, je n'ai jamais pu le devancer (dans les degrés de spiritualité)».

Hadj Cheikh Hassan Ali Nakhodaki resta célibataire jusqu' à l'âge de 54 ans. Pendant l'été, il fréquentait la ferme de Golshad, adjacente au quartier Khajé Rabi et propriété du défunt Hadj Ali Mohammad,  père du Cheikh Mohammad Reza Morvarid. Il jeûnait les trois mois de Rajab, Cha'ban et Ramadan. Sa nourriture à l'iftar (moment de rupture du jeûne) était une tasse de lait, un peu de jus de fruits, un morceau de pain et de l'eau, et durant 24 heures, il se contentait de ce repas et prenait seulement un peu d’eau à l'aube. C'est lui qui avait choisi comme prénom Hassan Ali qui était aussi celui de l'Ayatollah cheikh Hassan Ali Téhérani, pour l'Ayatollah cheikh Hassan Ali Morvarid, fils ainé du défunt cheikh Mohammad Reza Morvarid.

Sept jours avant sa mort, le Cheikh Mohammad Reza Morvarid âgé de 38 ans, le jour d'Achoura du mois de Muharram de l’année 1338 de l'Hégire, à la maison de son père, monta en chaire. Son discours le transporta lui et l'auditoire de manière étrange. Il tomba malade après le discours et dit qu'il semblait toucher la fin de sa vie.

 « Avant mon mariage, je me suis rendu avec mon frère, l'Ayatollah Hadj Cheikh Ali Akbar Morvarid (disciple de l'Ayatollah Akhund Khorasani) dans la noble ville de Najaf. Mon frère est tombé malade à Najaf, y est décédé et je l'ai enterré là-bas, loin de notre pays. A mon retour à Machhad, j’ai été atteint d'une maladie qui m'a découragé de la vie. Je suis allé au Sanctuaire de l'Imam Réza (a.s) et après avoir fait le pèlerinage et des prières, j'ai demandé à Dieu de me donner une vie assez longue pour avoir deux ou trois enfants, et de ne pas quitter ce monde sans postérité. Je me suis trouvé dans un état d'extase spirituelle, sûr que mon souhait avait été exaucé par Dieu. Maintenant que j'ai trois enfants, ma vie touche à sa fin», racontait-il.

Dans son testament, il désigna Agha Mirza Mohammad, fils du Cheikh Hassan Ali Téhérani, son beau-frère, comme représentant, et Hadj Cheikh Hassan Ali Ispahani, comme superviseur.

Sept jours après Achoura, le 17ème jour du mois de Muharram de l’année 1338 de l'Hégire, il rendit l'âme après avoir accompli la prière du matin.

Le défunt Hadj Mohammad Reza Mordarid avait indiqué la date de la naissance de son fils aîné, l'Ayatollah Hadj Mirza Hasan Ali Morvarid, en bas d'une page de son Coran. Le défunt  avait demandé à Dieu d'octroyer à son premier fils, un grand savoir, la pratique des connaissances islamiques et une longue vie. Voici le texte inscrit sur son Coran :

« Au nom de Dieu, Le très miséricordieux, Le tout miséricordieux

J’atteste la date de la naissance de la lumière de mes yeux, Mirza Hasan Ali, que Dieu lui accorde un grand savoir, la mise en pratique de la science et une longue vie, environ deux heures avant le coucher du soleil, le 8ème jour du mois de Shavval de l'an 1329 de l'Hégire lunaire ».

Mohammad Reza connu sous le nom Morvarid

L'Ayatollah Morvarid et son frère Hadji Jalal Morvarid rapportent de leur mère, fille du défunt Ayatollah Hadj Cheikh Hassan Ali Téhérani : « Au moment de la prière du matin, j'ai étalé la serviette de Tayammom sur la poitrine du Cheikh Mohammad Reza, lui ai fait faire l'acte de Tayammom (l'acte islamique de l'ablution à l'aide de terre séchée à la place du lavage rituel). Je lui ai dit que c'était le moment de la prière du matin, il avait les yeux fixés sur le coin de la chambre. Je lui ai répété que c'était l’heure de la prière du matin. Toujours regardant le coin de la pièce, il s’est mis à crier : '' Va-t-en ! Méchant ! Je demeure dans la Wilayat d'Ali (a.s), Prince des Croyants, je ne me laisserai pas leurrer par toi''. C'était une phrase qu'il devait adresser à Satan. Il s'est mis à faire la prière et l'a achevée couché sur le dos, et après avoir prononcé ''Il n'y a d'autre divinité que Dieu unique'', il s'est endormi dans les bras du Seigneur et fut enterré au pied du tombeau de l'Imam Réza (a.s) au Sanctuaire dans la salle « Dar al Sa'adat » ce qu’il désirait tant, laissant trois fils, l’Ayatollah Hadj Mirza Mirza Hassan Ali Morvarid, Hadj Mohammad Bagher Morvarid et Hadj Agha Jalal Morvarid.

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