L'agence de presse de "Hawzah" (Beyrouth - Liban) – « Les États-Unis veulent punir l’Iran, le Venezuela et la Syrie, pour obtenir par le biais des sanctions, ce qu’ils n’ont pas réussi à obtenir par la voie militaire. Nous sommes témoins aujourd’hui d’une nouvelle version de l’arrogance, de l’hostilité et l’illégalité des États-Unis envers de grands pays. »
Selon Fars News, Nasrallah a demandé aux différents pays et nations du monde de rejeter de telles politiques appliquées par Washington contre l’Iran ou d’autres pays du monde.
Dans l’optique du secrétaire général du Hezbollah, la véritable ligne politique de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis s’est concrétisée dans la guerre « barbare » contre le Yémen, dans l’« occupation de Bahreïn » et dans les ingérences de ces deux pays dans les affaires de la Libye et du Soudan.
Daech est le fruit de la pensée wahhabite et une fabrication de l’Arabie saoudite, a-t-il ajouté.
Nasrallah n’a pas manqué de parler des récentes explosions meurtrières survenues au Sri Lanka, et d’ajouter que le terrorisme est à condamner, que ce soit au Sri Lanka ou au Yémen.
Seyyed Hassan Nasrallah a également démenti les rumeurs au sujet de prétendus affrontements entre des forces russes et iraniennes en Syrie et d’après lesquelles le Hezbollah serait intervenu pour soutenir les forces iraniennes. Hassan Nasrallah a affirmé que malgré certains différends politiques, les coopérations se poursuivaient comme le passé.
Ailleurs dans son discours, le secrétaire général du Hezbollah est aussi revenu sur un article du journal koweïtien Al-Rai qui avait mentionné Seyyed Hassan Nasrallah, pour prétendre, à travers une fausse citation, que le Liban et Israël entreraient en guerre cet été. Nasrallah a tenu pourtant à dire que le régime sioniste est un ennemi hypocrite et que le Hezbollah prenait en compte toutes les éventualités.