Hawzah/ Selon Hojatoleslam Ahmad Hossein Sharifi, président de l’Université de Qom, l’essor de l’intelligence artificielle bouleverse le paysage de la communication religieuse tout en complétant les prêches traditionnels.
(A.P.Hawzah) -Hojatoleslam Sharifi a expliqué que les plateformes numériques permettent désormais aux prédicateurs d’accéder à d’immenses bases de données d’enseignements, de hadiths et de commentaires, leur offrant une compréhension plus profonde et plus précise. Grâce à l’IA, les religieux peuvent analyser les interconnexions entre différentes sources et ainsi rehausser la qualité intellectuelle et scientifique de leurs messages.
L’IA modifie également la compréhension du public : l’analyse des comportements en ligne, des activités sur les réseaux sociaux et des tendances de recherche permet aux prédicateurs d’obtenir une vision fine des préoccupations et centres d’intérêt de diverses communautés, locales ou internationales.
En outre, les outils de traduction alimentés par l’IA facilitent aujourd’hui la diffusion mondiale des messages religieux, permettant aux prédicateurs iraniens de communiquer avec des publics multilingues sans barrière linguistique.
Tout en réaffirmant l’importance durable du minbar traditionnel, le Hojatoleslam Sharifi a souligné que les plateformes numériques étendent la portée et la permanence des enseignements religieux : « Dans l’espace virtuel, la prédication devient un dialogue mondial, et non plus seulement un sermon local. »
Il a conclu que l’usage réfléchi de l’intelligence artificielle dans la prédication constitue une opportunité historique pour renforcer l’interaction, améliorer la transmission du message religieux et relier plus étroitement la pensée spirituelle au monde contemporain.
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