Malaisie(A.P.Hawzah) -Le jeudi 28 août 2025, l'Ayatollah Arafi, directeur des séminaires, a participé à la deuxième Conférence internationale des chefs religieux, dont le thème était « Le rôle des chefs religieux dans la résolution des conflits ». Il a présidé l'une des sessions spécialisées de la conférence, consacrée à « La tragédie de Gaza : reflet de l'impuissance internationale et de la distorsion des valeurs humaines ».

Dans son discours prononcé lors de cette session, à laquelle ont assisté des centaines de personnalités religieuses et musulmanes, son éminence a identifié deux devoirs fondamentaux pour les chefs religieux : tout d’abord, œuvrer pour l’unité, la compassion et la coopération entre les adeptes d’une même religion, puis entre les adeptes de différentes religions monothéistes, et enfin, entre tous les êtres humains issus de sociétés et de cultures différentes. Deuxièmement, lutter contre l’injustice et la tyrannie et résister au colonialisme sous toutes ses formes.

L'ayatollah Arafi a souligné que la réalisation de ces deux objectifs nécessite « des fondements théoriques solides et le développement d'un discours cohérent ». Il a également appelé à « l'élaboration d'un document de travail commun, de feuilles de route claires, de visions unifiées, ainsi qu'à la consultation et à la coordination entre les dirigeants des différentes religions ». Il a expliqué que la tenue de réunions régulières et l'établissement de canaux de communication permanents entre les dirigeants religieux constituent la pierre angulaire de la réalisation de ces objectifs.

L'ayatollah Arafi a qualifié la situation à Gaza de « tragédie humaine unique et de catastrophe à tous égards dans le monde actuel », soulignant « la responsabilité et le devoir moral des chefs religieux du monde entier à cet égard ». Il a souligné que Gaza, d'une part, « est un miroir qui reflète véritablement l'incapacité des organisations et conventions internationales et le double standard des droits de l'homme », et d'autre part, « témoigne de la détermination, de la fierté et de la résistance du peuple palestinien opprimé ».

Le directeur des séminaires a poursuivi en déclarant : « La Palestine est la première ligne de résistance et de lutte contre l'entité sioniste. Elle représente véritablement la première ligne de défense du monde islamique et de l'humanité tout entière. » Il a souligné que « l'entité sioniste ne représente pas seulement une menace pour un pays ou une région, mais est un ennemi du monde islamique tout entier et de toutes les sociétés. »

Il a évoqué la solution proposée par la République islamique d'Iran pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien, fondée sur « l'organisation d'élections libres et équitables et d'un référendum général parmi tous les Palestiniens autochtones de Palestine ». Il a expliqué que « tant que l'entité sioniste et l'Occident empêcheront la réalisation de cette solution démocratique acceptable et raisonnable, la résistance à l'injustice et à l'occupation demeurera la seule option possible ». Il a qualifié les propositions de « normalisation des relations » ou de « solution à deux États » promues par certains pays de « solutions erronées qui ne s'attaquent pas aux racines du problème ».

En conclusion de son intervention, l'ayatollah Arafi a recommandé « la nécessité d'un travail sérieux et soutenu pour construire un discours international appelant à la rupture de toutes les formes de liens économiques, politiques et culturels avec l'entité sioniste ».