(A.P.Hawzah) - L'Ayatollah Bahjat prenait la poussière des chaussures des pèlerins de Sainte Masoumeh (sa) comme une bénédiction et la frottait sur son visage, démontrant sa profonde compréhension du statut de la sainte et de ses pèlerins.
Un témoignage étonnant de l'Ayatollah Mesbah sur la dévotion du Grand Ayatollah Bahjat envers Sainte Fatima Masoumeh (sa)
L'un de nos amis, qui a également un lien familial avec nous et qui est un serviteur honoraire du sanctuaire de Sainte Masoumeh (sa), raconte :
Il y a vingt ou trente ans, un vieil homme religieux, vivant simplement, venait au vestiaire du sanctuaire. Nous y travaillions également.
Un jour, après qu'il ait plu et que les rues soient devenues boueuses, ce vieil homme est venu au sanctuaire. Il a déposé ses chaussures au vestiaire, a fait sa visite puis est revenu.
Lorsqu'il est venu récupérer ses chaussures, il y avait un peu de boue des chaussures des pèlerins sur le comptoir où l'on déposait les chaussures.
Ce religieux a posé ses mains sur cette terre et cette boue, puis les a frottées sur son visage !
À l'époque, je ne le connaissais pas et je me suis dit : "Quel clerc naïf ! Quelle valeur peut avoir la poussière des chaussures des pèlerins qui ont marché dans les rues boueuses ?"
Après avoir enquêté pour savoir qui il était, j'ai découvert que c'était l'Ayatollah Bahjat.
Il prenait la poussière des chaussures des pèlerins de Sainte Masoumeh (sa) comme une bénédiction et la frottait sur son visage.
Quelle était la raison de ce comportement de l'Ayatollah Bahjat et quelle différence cela faisait-il entre lui et les autres ?
La réponse réside dans le niveau de connaissance !
L'Ayatollah Bahjat avait atteint un tel niveau de compréhension qu'il savait quel statut Sainte Masoumeh (sa) avait auprès de Dieu.
Il croyait fermement que même les pèlerins qui visitaient le sanctuaire acquéraient une valeur et une sainteté grâce à leur connexion avec la sainte ; leurs chaussures devenaient également précieuses et la poussière transmise par ces chaussures était bénie.
C'est pourquoi l'Ayatollah Bahjat frottait cette poussière sur son visage comme une bénédiction ; car Sainte Masoumeh (sa) est un océan de miséricorde et de lumière divine, et l'Ayatollah Bahjat, par ce geste, se connectait à cette source lumineuse.




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