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18 avril 2020 - 12:13
L'islamophobie en Inde

Hawzah/Dina Suleyman, professeure indonésienne en relations internationales, a qualifié la propagande contre la minorité musulmane de l'Inde et la haine du parti au pouvoir « d'outils » pour attirer les hindous extrémistes, les provoquer contre les musulmans et consolider le pouvoir politique.

« L’agence de presse de "Hawzah" (Inde) - Les discriminations à l’encontre des musulmans sont contraires à l'esprit de la démocratie inscrit dans la Constitution indienne. Les violences contre les musulmans en Inde, peuvent être attribuées à la propagation de l'islamophobie dans le monde et l'émergence d'actes terroristes au nom de l'islam. Les rapports des médias mondiaux sont biaisés et donnent une fausse image de l'islam accusé de soutenir le terrorisme, alors que la plupart des musulmans aiment la paix. L'existence de Daesh et des réseaux d'al-Qaïda a fourni aux politiciens de différents pays, des prétextes pour propager l'islamophobie. La haine et la violence sont devenues des outils de consolidation du pouvoir », a déclaré la professeure de l'Université internationale de l'Indiana, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), estimant que les discriminations et les pressions contre la minorité musulmane indienne, sous le gouvernement du parti Baharatiya Janata de Narendra Modi, exigeaient une pression mondiale.

 « Narendra Modi, le Premier ministre indien et son parti le Baharatiya Janata, encouragent la haine contre les musulmans afin d'obtenir le soutien des hindous. Dans sa campagne, il a prétendu que les hindous étaient menacés par les "terroristes musulmans" et qu'ils devaient voter pour Modi pour se protéger. Modi a également permis aux extrémistes hindous de commettre des violences contre les musulmans. Cette politique sectaire non seulement nuit aux musulmans, mais nuit également à la nation indienne. Outre les musulmans de l’Inde, des militants pro-hindous et démocrates ont condamné le Premier ministre Modi et son parti. Les politiques sectaires et discriminatoires actuelles du gouvernement indien sont totalement contraires à l'esprit de démocratie inscrit dans la Constitution indienne. J'espère que les pressions internationales pourront changer le comportement sectaire du gouvernement indien afin qu'il abroge la loi raciste sur la citoyenneté et empêche les groupes extrémistes hindous de commettre des violences contre les musulmans », a-t-elle ajouté.

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