۱ اردیبهشت ۱۴۰۳ |۱۱ شوال ۱۴۴۵ | Apr 20, 2024
Twitter accuse l’Arabie saoudite de diffusion de «fake news»

Hawzah/ Le réseau social Twitter a annoncé le 20 décembre avoir suspendu 88 000 comptes Twitter. Ils sont accusés d'avoir diffusé de fausses informations en faveur des autorités d'Arabie saoudite.

L’Arabie saoudite a-t-elle orchestré une campagne de manipulation de l’information sur les réseaux sociaux ? C’est ce qu’affirme Twitter, qui a annoncé, le 20 décembre, avoir suspendu plus de 88 000 comptes impliqués dans une «opération de désinformation».

La plupart de ces profils étaient en arabe et servaient de caisse de résonance «aux messages en faveur des autorités saoudiennes», mais une partie était en anglais et ciblait des publics occidentaux, a détaillé la plateforme. Twitter a entrepris de démanteler ce réseau en 2018. L’entreprise californienne est parvenue à mieux cerner les acteurs impliqués cet automne, et a pris des mesures drastiques en octobre dernier. «Opération de propagande» Sur ces 88 000 comptes, la plateforme a publié des informations sur un noyau de près de 6 000 comptes, représentatifs de l’ensemble, à des fins de «transparence».

Lire aussi Désinformation sur internet : une ONG s’inquiète d’une «Europe en feu», l’UE hausse le ton «Des enquêtes rigoureuses menées par nos équipes nous ont permis de relier ces comptes à une importante opération de propagande menée sur Twitter depuis l’Arabie saoudite», déclare le réseau social. Les contenus partagés datent de la fin de l’année 2016, et apparaissent soutenir Donald Trump quand il était candidat et juste après son élection. De nombreux comptes impliqués avaient recours à des outils automatisés pour faire circuler largement des messages non politiques, a expliqué Twitter. Ces outils servent d’ordinaire à propager des annonces importantes en cas de crise, et n’enfreignent pas les règles de la plateforme. Mais «ces tactiques ont compliqué la tâche des observateurs qui devaient repérer les tweets politiques sur des comptes qui partageaient essentiellement des contenus non politiques de façon automatique», indique l’entreprise. Depuis quelques années, les réseaux comme Facebook et Twitter sont particulièrement actifs contre les nombreuses opérations de manipulation de l’opinion. En septembre, un rapport du Oxford internet institute a établi que le nombre de campagnes avait doublé en deux ans.

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