L’agence de presse de "Hawzah" (Téhéran - Iran) - Hodjatoleslam Aboutorabi Fard, a qualifié les États-Unis de grand Satan responsable de la situation catastrophique au Yémen.

Ailleurs dans son discours, il a qualifié le prince héritier saoudien Mohammad bin Salman de marionnette aux mains des Américains.

Le chef religieux a en outre noté que le Front de résistance dirigé par l'Iran s'opposait à des complots conçus par les puissances hégémoniques pour la région, conformément aux enseignements de l'Achoura.

"Sans l’école de pensée d'Achoura, les victoires en Syrie, en Irak, au Liban, à Bahreïn et au Yémen n’auraient pas été remportées," a déclaré Aboutorabi Fard.

Il a ensuite précisé que l'école de pensée de l'Achoura avait aidé la République islamique à s'épanouir au cours des quarante dernières années depuis la révolution islamique de 1979.

Ses remarques interviennent quelques jours après l'anniversaire du martyre de l'Imam Hossein (a.s) lors de la bataille de Karbala le jour de l'Achoura.

«S'il n'y avait pas eu l'école de pensée d'Achoura, la révolution islamique n'aurait pas eu lieu et nous n'aurions pas passé avec succès la période difficile de la défense sacrée (pendant huit ans de la guerre Iran-Irak). Sans l'école de pensée de l'Achoura, la Syrie aujourd'hui victorieuse, l'Irak fort, le Liban résistant, le Bahreïn debout et patient et le Yémen glorieux et fier ne l'auraient pas été », a-t-il souligné.

L'Arabie saoudite frappe le Yémen depuis mars 2015 pour rétablir le pouvoir du président fugitif Mansour Hadi, proche allié de Riyad. L’agression menée par les Saoudiens a jusqu’à présent tué plus de 20 000 Yéménites, dont des centaines de femmes et d’enfants. Bien que Riyad ait prétendu qu’il bombardait les positions des combattants d’Ansarullah, des bombardiers saoudiens détruisent des zones résidentielles et des infrastructures civiles.

Le Yémen est la plus grande crise humanitaire du monde avec plus de 22 millions de personnes dans le besoin et connaît une recrudescence des besoins, alimentée par les conflits en cours, une économie en déclin, des services sociaux et des moyens de subsistance en diminution. Le blocus imposé au Yémen a étouffé les livraisons humanitaires de nourriture et de médicaments à l'État dépendant des importations.

L'ONU a à plusieurs reprises critiqué la campagne de bombardement de la coalition militaire dirigée par l'Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis et l'a inscrite sur une liste noire des auteurs de violations des droits de l'enfant l'année dernière.

Un panel de l'ONU a également compilé un rapport détaillé sur les pertes civiles causées par l'armée saoudienne et ses alliés lors de leur guerre contre le Yémen, indiquant que la coalition dirigée par Riyad a utilisé des munitions à guidage de précision lors de ses raids sur des cibles civiles.